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16/06/2012

X-Files : Grand Résumé. 2 - Portraits : Mulder

Si vous ne parlez pas l'anglais, sautez. Sinon, ne loupez pas ces deux descriptions de Mulder...

"Once upon a time there was a guy with the improbable name of Fox Mulder. He started out life happily enough, as these things go. He had parents who loved him, a cute kid sister. He had a roof over his head, got all his flu shots, had all his fingers and toes. And aside from being stuck with the name Fox, which probably taught him how to fight - or not - he pretty much led a normal life. But the worst thing by far, the biggest kick in the slats this kid Fox ever got, was what happened to his sister. One day, she just disappeared. Now Fox buckled down and worked his butt off, graduated top of his class at Oxford, then top of his class at the FBI Academy. Non of that hard work made up for his sister, though. It was just a way of putting her out of his mind. Finally, the way I figure it, he went out of his mind, and he's been that way ever since. Fox Mulder pissed away a brilliant career, lost the respect of supervisors and friends, and now lives his life shaking his fist at the sky and muttering about conspiracies to anyone who'll listen. If you ask me he's one step away from pushing a baby carriage filled with tin cans down the street. But now, all that's going to change..." Morris Fletcher.   ( Dreamland )

Ce dialogue est le diagnostic sur Mulder fait par un étrange psychologue...

-"I'm in the field of mental health. I specialize in disorders and manias related to pathological behaviour as it pertains to the paranormal.

-Wow. I didn't know such a thing existed.

-My speciality is in what I call soul prospectors, a cross-axial classification I've codified by extensive interaction with visitors like yourself. I've found that you all tend to fall into pretty much the same category.

-What category is that ?

-Narcissistic, overzealous self-righteous egomaniac

-That's a category ?

-You kindly think of yourself as single-minded, but you prone to obsessive compulsiveness, workaholism, antisocialism. Fertile fields for the descent into total wacko breakdown.

-I don't think that pegs me exactly.

-Oh really ? Waving a gun around my house ? Huh ? Raving like a lunatic about some imaginary brick wall ? You've probably convinced yourself you've seen aliens. You know why you think you see the things you do ?

-Because I've seen them ?

-Cos you're a lonely man. A lonely man... chasing para-masturbatory illusions that you believe will give your life meaning and significance, which your pathetic social maladjustment makes impossible for you to find elsewhere. You probably consider yourself passionate, serious, misunderstood. Am I right ?

-Para-masturbatory?"

mulder.jpgPORTRAIT :

Mulder, Fox  "Spooky Mulder"

Numéro de badge : JTT047101111

Taille : 6 ft = 1,82 m 

Poids : 170lbs = 77, 11 Kg

Pointure : 45

Date de naissance : 13 octobre 1961

Numéro de téléphone (en 1989 ) : (202) 555 9355

Historique de sa carrière :

- 1983-1986 : Oxford University

- 1986 : Quantico Academy

- 1988-1991 : unité des crimes violents

Biographie :

Personnage principal. 33 ans au début de la saison 1. Il habite au 42 2630 Hegal Place Alexandria, Virginie. Parents divorcés. Travail du père à découvrir, ça fait parti de la mythologie. Daltonien (il ne voit pas le rouge). Son premier mot (enfin d'après son père) est JFK. A 12 ans, il est témoin de l'enlèvement de sa sœur SAMANTHA, alors 8 ans, qui disparaît un soir où leurs parents sont absents : après avoir adulte essayé l'hypnose régressive, il se persuade de l'existence des extraterrestres. Apparemment intelligent, il sort major de promotion d'Oxford, puis de Quantico l'école du FBI. C'est alors un agent plein de promesses, et beau gosse en plus du reste. Ne vous fiez pas aux apparences. Plusieurs personnages dans des circonstances assez curieuses montreront à quel point ce type est devenu, uniquement parce qu'il le voulait, un vrai raté. Sans doute la faute à son obsession des petits hommes verts :  à l'université on le surnommait le "martien" , en anglais "spooky".

Premier signe distinctif : ses poches sont remplies de graines de tournesol. A croire qu'il ne se nourrit que de ça. Évitez d'aller dîner chez lui. Il n'aurait peut être rien d'autre à vous offrir, avec dans les jours fastes du jus d'orange périmé qu'il remettra après constatation au frigidaire comme il se doit. J'exagère à peine.

Second phénomène : sa chambre lui sert de débarras. A moins qu'un autre ne refasse la déco et ne révise l'ameublement, il est condamné à dormir sur son divan. Ce n'est pas un mal : c'est moins dangereux qu'un waterbed.

Le défaut de fabrication suivant est d'ordre cinématographique : ses goûts sont spéciaux, et ses cassettes ne sont pas toutes des pièces à conviction, comme il voudrait le faire croire à sa partenaire. Elles ne sont pas non plus appropriées aux enfants. S'il vous raconte qu'il est en train de regarder un reportage sur les abeilles à la piqûre mortelle, c'est qu'il vient de changer de chaîne.

La qualité que je vais ensuite énoncer à deux inconvénients : premièrement, elle n'est pas très utile, deuxièmement, je plains le voisin du dessous (comme certains lundis...sombre lundi !). Cet homme aime le basket : il marque à tout les coups et dribble dans son appart.

Autres détails : il est parfaitement immature, incapable sauf en rêve ou en sortant du coma d’extérioriser ses sentiments. On lui compte néanmoins deux ex dont la traîtresse Diana Fowley, qui aime bien les fumeurs, aussi. Mulder lui, ne fume pas. En revanche il aime sortir des vannes pendant les autopsies et autres moments délicats. Il a peur du feu et de perdre la face, surtout en face de sa partenaire. Quand il s’ennuie et qu'elle bosse, il lui téléphone pour lui faire part de ses théories. Mais elles ne sont que rarement au goût de ladite partenaire, qui l'aime bien quand même mais faut pas abuser. Il taille des crayons, aussi. Avec un bout très pointu. Normal : sinon ils ne tiendraient pas au plafond... Quelques bonus: il ne sait pas se servir d'un tube de dentifrice et il ignore qu'on rabaisse la lunette après usage. Entre nous, ça vaut mieux que d'oublier de la remonter avant. Passons.

Il s'est ainsi retrouvé au sous sol, dans un bureau sans chauffage ni fenêtre, constamment en foutoir mais ça c'est de sa faute, étudiant les affaires non classées c'est à dire les rebuts, auxquelles il trouve toujours une explication, qui n'est pas toujours au goût ni de ses supérieurs auxquels il rend un rapport tous les 29 février pour la forme, ni de sa partenaire qui en rédige un peu plus, qui n'a pas choisi de bosser avec lui, mais qui a fini par s'y faire. Quand on le sort de son sous-sol c'est pour lui faire nettoyer le chiottes ou presque. Il n'a donc qu'une envie : retourner à ses dossiers non classés... avec l'espoir qu'il saura un jour la vérité, qui comme chacun sait est ailleurs, et toujours plus ou moins persuadé qu'il a raison et qu'il reverra sa sœur. Il la cherche pendant sept saisons avec l'énergie du désespoir.

En bref, il est très content de sa vie et n'en changerait pour rien au monde.

Publié dans Culture | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

31/05/2012

Il y a plus simple : Anuncio !

Vous connaissez ces malades qui vont parler du Christ aux touristes sur la plage ? Je les condidérais comme des héros avant d'en être moi-même et de découvrir qu'en fait, c'est plutôt simple à faire, et on rigole bien.

Bref, ça donne ça :





Mmm... Cela me rappelle... Ce blog mériterait bien d'un petit "Eddy : comment j'ai infiltré les chachas" un de ces quatre.

Publié dans Dieu, Mortuus Ridendo Suum | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

22/05/2012

Enquête au coeur de Tradiland

Ce reportage dessiné est l'oeuvre d'une jeune artiste, qui décrit le monde qui l'environne à l'aide d'un pinceau plutôt que d'un clavier d'ordinateur. Comme elle a eu la bonté de citer mon blog au sujet d'un vieil article datant d'il y a deux ans (mais si, rappelez-vous, quand Eddy inflitra les traditionnalistes au pèlerinage de Chartres, cette année où Mgr Vingt-Trois serrait les pinces (monseigneur) au bivouac de Gas)...

Enfin bref, régalez-vous, c'est absolument génial. Un peu trash, plutôt direct, mais plein de charité et  d'humour. 

C'est ici que ça se passe... 

Et parce que je suis sympa, je vous donne un aperçu de ses images !

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Vous trouverez aussi sur son blog un super reportage sur le naginata (un art martial japonais où l'on pousse de grands cris en se donnant des coups de baton), les bureaux de votes et bientôt, à venir, un reportage inédit et plein de surprise sur les visites clandestines de catacombes ! 

Le jeune de demain sera-t-il converti par un elfe ?

Un article paru dans la Revue Nouvelle Cité de mars-avril 2012... Servi sur mesure par votre serviteur ! 

C'est à cette adresse, page 40 et 41 ! 

29/01/2012

Faut-il brûler Harry Potter ?

Et bien voilà, ça va sortir. Après combien de polémiques enflammées, "à chaud", et finalement sans beaucoup de recul à l'époque... Tous ces gens qui critiquaient ou défendaient Harry Potter alors même que les derniers livres n'étaient pas encore sortis. C'était plein de bons sentiments. 

Wait and see : j'ai attendu, j'ai vu. L'année dernière, alors à l'Iifac, je voulais travailler sur la thématique de la mort. Pas très joyeux, au départ. Je me suis donc demandé comment rendre mon mémoire un peu plus attractif... Car c'est sûr qu'avec un sujet aussi glauque, je n'aurais pas beaucoup de relecteurs ! Je me suis dit que ça serait intéressant de faire mon mémoire sur ce thème. Harry Potter. Plus précisément : la mort dans Harry Potter. Plus exactement : la mort dans Harry Potter 7. Et finalement, je ne me suis pas trop plantée puisque ça va être publié dans un mois... Et pas à compte d'auteur s'il vous plait, parce que là, j'avais pas les moyens...

Harry%20Potter.JPGOn a dit que Harry Potter était sanatiste parce qu'il parlait de sorcellerie avec bienveillance. Très bien, je ne sais pas, je n'y connais rien moi en pouvoirs occultes. Donc je n'en parlerais pas.

On a dit aussi que Harry Potter était un divertissement au sens pascalien du terme, qu'il détournait les gens des vrais questions. A la lecture du dernier, cela me fait doucement rigoler.

On a dit enfin que Harry Potter était une lecture glauque, à déconseiller à des adolescents déjà mal dans leur peau. Ce n'est pas faux. C'est surtout vrai du dernier, Harry Potter et les reliques de la mort. Et sur ce coup, le peu de théologie dont on m'a gavée l'année dernière peut donner des éléments de réponses... assez complet.

Avec pour commencer la grande question : est-ce que c'est mal, de parler de la mort à des adolescents ? Fondamentalement, non. La mort, c'est une question à laquelle on doit se confronter. C'est la question qui nous ouvre à toutes les questions : le sens de la vie, l'éternité, l'au-delà. Pourquoi meurt-on ? Pourquoi vit-on ? Et qu'est-ce qui nous attend derrière ? Non, rien de mal à se poser ces questions... Au contraire ; on ne se les pose peut-être plus assez.

Après... Tout dépend de la réponse qu'on y donne. Que nous dit Harry Potter là-dessus ? Quel sens donne-t-il à la mort ? Chrétien ou païen ? Et dans tous les cas, comment, à partir de ce livre, peut-on rediriger les jeunes vers une notion chrétienne de la mort et du Salut ?

Et puis d'abord, c'est quoi, le sens chrétien de la mort ?

En partant des quatre grandes étapes de la foi (l'Exode, l'Exil, l'Incarnation et l'Eglise), j'ai remarqué tout d'abord que l'humanité, même guidée par Dieu, avait pas mal évolué depuis Moïse dans son rapport à la mort.

harry-potter-et-les-reliques-de-la-mort-partie-1-de-david-yates-10303569gpnsc.jpg?v=1Je me suis ensuite demandée si on pouvait trouver le même cheminement dans le dernier Harry Potter. Si oui, alors on peut recommander le livre. Si non... Et bien sinon, on aura au moins de bons arguments pour le déconseiller !

Il y a donc quatre parties : Vie et Mort, le fruit défendu ; l'acceptation de la Mort ; l'opposition entre immortalité ou éternité au cœur de l'ouvrage, et enfin la possibilité de vaincre la mort. Dans ces quatre parties, nous regardons l'évolution de Harry, Ron et Hermione, d'une part, et d'autre part la pensée de Voldemort qui est totalement figée.

Souvent, la réflexion des cathos est biaisée sur Harry Potter. Parce qu'elle est le fait d'adultes qui avaient déjà une opinion lorsqu'ils ont ouverts les livres. On découvre donc beaucoup d'approximations, d'amalgames, parfois si important et qui nous écartent tellement des livres que cela fait sourire ou soupirer. Mon atout, c'est d'avoir lu les histoires moi-même adolescente. Ma grand-mère, bibliothécaire, voulait mon avis. A l'époque, les films n'étaient pas sortis, personne ne connaissait encore Harry. J'aurais pu aimer, ou ne pas aimer. Ou trouver cela malsain, comme La Croisée des Mondes (pas pu m'empêcher de finir ces livres, mais ils m'avaient mis très mal à l'aise). Dans le même temps, je lisais des critiques très violentes contre Harry Potter dans les journaux que recevaient mes parents - j'avais 13-14 ans, l'âge où on commence à s'intéresser à l'actu. Ces critiques, je ne les comprenais pas : je n'étais pas fan de Harry, mais j'avais tout de même l'impression que nous n'avions pas lu du tout les mêmes livres ! Les erreurs étaient grossières, on citait parfois le méchant pour montrer la perversité du livre (bien-sûr, le méchant étant méchant, c'est normal que l'auteur lui fasse dire des choses mauvaises). Mais la ferveur autour des films m'énervait tout autant. Des files ininterrompues de fans qui achètent des livres à minuit, cette société de consommation avec ces produits dérivés, cela n'enthousiasmait pas l'ado rebelle que j'étais.

Alors ?

Alors, j'ai pris le temps d'attendre. Et c'est seulement après être passé par Tolkien (le Professeur, pas le cinéaste s'il vous plait), après avoir bûché sur la bioéthique pour la Croix du Nord, après être allée à Jérusalem, que j'ai pris le taureau par les cornes.

Harry, je t'ai épluché jusqu'au trognon ; je vais sûrement me faire plein d'ennemis, entre les fans et les cathos, il y a plein de gens qui n'aimeront pas ne serait-ce que le principe d'une lecture chrétienne des Reliques de la Mort. J'espère juste qu'avec toi, je resterais au moins en terme courtois.

"Faut-il une baguette magique pour être maître de la mort" sort chez Nouvelle Cité, fin février : toutes les infos seront sur la page facebook que vous pouvez aimer si vous voulez être informé...