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01/04/2011

Lady Gaga, sacrée Reine du Show au Château de Versailles ?

AprèsLady_Gaga_You_and_I.jpg deux concerts annulés à Paris, Lady Gaga a de quoi prendre sa revanche ! D'abord les grèves, ensuite la neige : l'américaine a vraiment joué de malchance en France. Est-ce pour redorer le blason de la patrie de Molière ? Toujours est-il que la rumeur risque de prendre feu rapidement ! Jean-Jacques Aillagon, président du Château de Versailles, ne dirait pas non à la venue de la sulfureuse et fameuse Lady à l'occasion de la fête de la musique. Alors, le 21 juin, Lady Gaga dans la Galerie des Glaces ? "On a pensé à la galerie des glaces", confesse effectivement Elton John, qui a travaillé avec elle sur un duo et serait bien partant pour le projet ! "Un Gagallery Show, c'était fascinant, mais je crois que ça risque de coincer au niveau de l'acoustique. Il ne faudrait pas endommager les miroirs !" ajoute l'artiste britannique, avec un clin d'oeil. D'après nos informations, la Chapelle Royale serait beaucoup plus appropriée

Chapel_Royal.jpgMais faites attention ! Il faut éviter la polémique, à laquelle Jean-Jacques Aillagon semble être abonné. Et pourtant, cet homme inventif et curieux n'est pas à bout d'argument. "Pourquoi Versailles ? Parce que Lady Gaga, comme le château de Louis XIV, est baroque", assure t-il par exemple. Convaincant. Il a déjà fait ses preuves : l'exposition Koons en septembre 2009, puis l'exposition Murakami deux ans plus tard, lui ont valu de belles polémiques. "Ces protestations émanent de cercles d’extrême-droite intégristes et de cercles très conservateurs. Ils voudraient faire de Versailles un reliquaire de la nostalgie de la France de l’Ancien Régime, d’une FranceTheFameMonsterStandard.jpg repliée sur elle-même et hostile à la modernité", expliquait-il alors dans Libération. Pour éviter de s'attirer les foudres du collectif "Sauvegarde du château de Versailles" ou des pétitionnaires de "Versailles, mon amour", l'information ne sera confirmée qu'un mois avant concert. Et le prix des billets s'en fera ressentir cruellement ! Car même si le Conseil Régional financerait à hauteur de 50% le programme culturel du château pour la fête de la musique, la note risque d'être salée quand même.

Et le programme ? Le seul bruit de couloir qui aie résonné jusqu'à nos oreilles concernerait Dance in the Dark, peut-être en ouverture... Que du bonheur ! Chut, on espère...

Plus d'infos : http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/62424...

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Des poissons d'avril de mauvais goût cette année

sushi nucléaire.jpg

Lu dans Métro :

Mis à jour 30-03-2011 20:08
 
Homer dans la centrale nucléaire de Springfield.

Homer dans la centrale nucléaire de Springfield. Photo : DR

Homer Simpson ne blague plus avec le nucléaire

A l’étranger, Les Simpson sont dans le collimateur de plusieurs chaînes. En France, Canal+ défend la série.

Le drame nucléaire qui frappe le Japon a des répercussions inattendues... à Springfield, la ville fictive où vivent Les Simpson. Plusieurs chaînes ont décidé de ne pas diffuser les épisodes de la série faisant clairement allusion au nucléaire. Rappelons que Homer, le héros de la série, travaille dans une centrale où la sécurité n’est une priorité.

“Avec tout ce qui se passe au Japon, nous ne diffuserons aucun épidode prêtant à controverse”, a annoncé Stella Rodger, porte-parole de la chaîne allemande ProSieben, rapidement imitée par la chaîne autrichienne ORF et la suisse SF qui estiment que certains épisodes de la série sont de mauvais goût en cette période dramatique. 

Un avis que ne partage pas Canal+, qui diffuse actuellement la vingt et unième saison des Simpson. “Nous n’avons pas pensé une seconde à déprogrammer la série car nous ne travaillons pas en réaction à l’actualité. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir de la compassion envers les Japonais”, explique Laurence Blaevoet, directrice de la programmation jeunesse de Canal+.

“Les Simpson sont par essence une caricature de la société américaine. Ils en dénoncent les travers, comme le nucléaire. Ce qui est choquant, c’est ce que montrent les Simpson, pas ce qu’ils font”, analyse-t-elle tout en reconnaissant que le contexte politique en France est moins tendu qu’en Allemagne où la question du nucléaire fait rage.

Samedi dernier, 250 000 personnes défilaient dans plusieurs villes pour demander l'abandon de cette source d'énergie tandis que dimanche, Angela Merkel imputait la victoire des Verts aux élections régionales dans le Bade-Wurtemberg aux retombées de la catastrophe de Fukushima.

Les Simpson, tous les jours à 18 h 20 sur Canal+.

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04/03/2011

Un lipdub pour carton d'invitation aux JMJ

diolille_lipdubemmanuel2.JPGLes jeunes de l'Emmanuel testent l'évangélisation sur Internet

« Plus on est de fou, plus on prie » : voilà en résumé l'esprit du « lipdub » tourné par les jeunes de l'Emmanuel au Sacré-Cœur.

Ne nous trompons pas : ces clips où des figurants font du playback sur une chorégraphie ont vocation à faire sourire. « C'est un moyen de présenter d'une manière un peu décalée le groupe de prière de Lille », indique Guillaume, le responsable des jeunes de l'Emmanuel. Et il rappelle aussitôt l'enjeu spirituel  : « c'est aussi un moyen d'évangélisation ». Sur le plateau – on tourne bien-sûr avec l'accord du curé, le P. Jean-Luc Morand – l'ambiance est à la joie et à la prière. La soirée commence en louange et s'achève sur le Cantique de Syméon. Le caméraman, pas spécialement catholique, arrive inquiet de devoir filmer des amateurs... Il repart emballé ! Et il insiste même pour être de la partie lorsque des complications techniques nécessitent une deuxième soirée de tournage.

« Ce lipdub témoigne de notre joie d'être chrétien ensemble, et invite tous les jeunes à rencontrer Dieu dans la prière », explique une habituée. Alors bien-sûr, des hurluberlus en train de danser dans une église, voilà qui interpelle. Mais c'est bien vers Dieu que l'action progresse, le geste invitant à la prière. L'objectif est de montrer une Église dynamique et audacieuse, « qui vit du Christ et y puise sa joie ». La cible, « un public jeune, étudiant, potentiellement intéressé par les JMJ », développe Guillaume. « Mais bien-sûr, tout le monde peut être touché ; cela ne nous appartient pas. »

Le lipdub catho fait des émules à l'approche des JMJ. Deux clips étaient présentés au forum d'hiver de l'Emmanuel à Paray le Monial : Lille et Lyon. « L'idée, c'est de lancer un 'concours' entre tous les groupes étudiants de la Communauté. On espère que ça va suivre ! ». Il n'y a d'ailleurs pas que l'Emmanuel à se lancer dans la danse : l'aumônerie de Rennes a dépassé les 72 000 visionnages sur dailymotion. Et Lille ? Après une semaine, on approche les 4 500 vues. Faites tourner !

Paru dans la Croix du Nord le 3 mars 2011

Pour en savoir plus :


Groupe de prière : jeudi soir, 20h30, église du Sacré-Cœur.
Louange, topo, adoration – animé par les jeunes de l'Emmanuel.

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01/03/2011

Au fait...

C'est une blague !

L'article que vous venez de lire sur ce blog est un fake... Le poisson d'avril se pêche en avril mais se consomme toute l'année ! Vous vous êtes fait avoir ? Soyez beau joueur, à l'image des plus grands :

Mortuus ridendo suum (César).

poisson d'avril.jpg

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07/01/2011

Irak : leur espérance est dans la résurrection du Christ


podcast

bachar portraits 2.jpgCeci est le témoignage d'un irakien, paroissien de Notre Dame du Salut, où a eu lieu le massacre la veille de la Toussaint, le 31 octobre. Il n'y était pas, mais un grand nombre de ses meilleurs amis a trouvé la mort ce jour là. De France, il cherche à leur rendre hommage. Il est difficile de séparer sa foi de son témoignage. En Orient, la foi est enracinée dans l'identité de chacun, elle fait partie à la fois de l'intimité profonde de chaque personne et de l'identité particulière à chaque groupe, même si les questions religieuses ne sont évidemment pas à l'origine de la guerre en Irak. Il est par conséquent difficile de savoir si Bachar témoigne de la foi catholique à travers cet événement, ou s'il interprète cette événement à la lumière de la foi. C'est pourquoi la tonalité de ce récit est très religieuse.

bachar portraits.jpegBachar n'a pas précisé pourquoi il avait quitté l'Irak, voilà plusieurs mois. C'était avant le massacre de Bagdad le 31 octobre. Il parle à peine quelques mots de français ; c'est un professeur syrien qui traduit ses propos de l'arabe. Il a installé un drapeau d'Irak, bien visible aux yeux des étudiants français rassemblés dans cette aumônerie pour écouter son témoignage. Un grand jeune homme brun et mince, aux cheveux longs, au regard pénétrant si typique des orientaux. "Nous vivons en communauté, en Orient. Quand un membre du groupe est blessé, c'est tout le groupe qui est blessé". Il cherche à nous faire comprendre, comme il peut, sa blessure, qui est celle de l'Irak, et de ses frères chrétiens. C'est sur un air arabe qu'il commence à nous parler de ses amis Tha'er et Wassim, dont il nous montre des photos. Wassim, c'est son ami depuis l'âge de 15 ans : club de football, groupe biblique, paroisse... ils ne se quittaient plus. Tha'er est un orphelin qui a porté sa famille après la mort de son père pendant la guerre contre l'Iran, avant d'entrer au séminaire. Les photos défilent en même temps que les souvenirs : l'ordination diaconale de Wassim et Tha'er, leur ordination sacerdotale, un voyage au Vatican, une farandole de soutanes. Ici, dans un centre d'accueil pour handicapés. Là, avec la famille, en train de rire, de plaisanter. Un groupe d'étudiants universitaires, contre vents et marées. Le jour de son ordination, Tha'er a choisi une phrase : "Ma vie, c'est le Christ. Et puis d'autres visages défilent : ce médecin, ce chef de chorale... Une jeune mariée. Bachar les connaissait tous. "Cette jeune mariée a appris qu'elle était enceinte le matin du 31 octobre. Elle attendait la fin de la messe pour l'annoncer à son mari". Sur la photo, la jeune femme en blanc a l'air lumineux de celui qui choisit son chemin. Mais ce jour là, dans cette église de Bagdad de rite syriaque, il n'y a pas eu de fin de messe.

La voix de Bachar s'est mise à trembler alors qu'il raconte. Nous avons compris : son cœur est avec ses frères, dans cette église, ce jour là. "Tha'er prêchait en chaire. Pendant ce temps, Wassim était au confessionnal. Il y avait aussi un prêtre âgé dans l'assemblée. Ce jour, pour les syriaques, est un jour de bénédiction de la communauté. L'Évangile est celui de la reconnaissance par les apôtres de l'identité du Christ : « Pour vous, qui suis-je ? » Tha'er l'avait écrit : sa vie, c'était le Christ". Ce jour-là, il n'a pas pu finir son homélie.

"Des agressions, il y en a déjà eu", explique Bachar. "Nul ne sait, quand il sort de chez lui, s'il pourra rentrer. Et même chez nous, nous restons dans l'angoisse, dans l'incertitude. Bien-sûr, la mort fait partie de la vie... Mais en ce moment à Bagdad, vous pouvez recevoir quatre ou cinq coups de fil dans la même journée pour vous apprendre une mort, un enlèvement, une disparition... Ça fait sept ans, les gens s'habituent, on s'incline devant cette situation. On attend presque son tour. Mais ce qui est arrivé ce jour-là dans cette église, ça n'appartient pas au quotidien. Ce n'était pas un accident par hasard, dans la rue".

bachar église.jpgWassim est ressuscité

"Imaginez que vous êtes à l'église, en train de prier, ou en silence. Imaginez que soudain, vous entendez une explosion à la porte. Et d'un seul coup, des hommes armés entrent dans l'église... Imaginez que ça arrive chez vous, dans votre paroisse". Wassim quitte le confessionnal, se précipite vers ces hommes pour leur parler : "je suis le prêtre, je suis le responsable. Prenez-moi, mais laissez-les partir". "Infidèle !" lui répond-on. Quatorze coups de feu, et il tombe. Tha'er s'est précipité à son tour, et leur dit la même chose ; ils le trainent à l'autel et lui tire dessus. Le frère du prêtre se rue vers l'autel, il est tué également ; leur mère à tout deux, à son tour... blessée, elle reçoit ses deux fils dans les bras. Le massacre a duré 4h15. 52 personnes sont mortes. Les visages défilent à nouveau : non, ce soir, pour nous, ce n'est pas un chiffre présenté dans les médias. Bachar a collecté des photos du massacre. Cette jeune femme ensanglantée est encore assise sur sa chaise : elle est morte en priant. Le corps des prêtres, allongés sur le sol, une mare de sang sur les pierres. Ce bébé... ce bébé ! "Ils ont eu peur d'un bébé de quatre mois !" et tout ces corps, et tout ce sang. Bachar s'est arrêté sur une photo. C'est le sang de son ami d'enfance. "Dans la liturgie, après les lectures, il y a l'eucharistie. Normalement, le prêtre bénit le pain et le vin, ce vin qui va devenir le sang du Christ. Regardez ici : n'est ce pas du vin ? N'est ce pas du sang ? Ces photos, c'est le Christ qui refait sa Passion. Ce jour là, il y a eu 52 nouveaux martyrs qui ont donné leur chair et leur sang pour le message d'amour que le Christ annonçait". Et ça continue : lundi dernier, Bachar a appris au téléphone qu'une des rescapées, une jeune fille qui regrettait presque d'avoir survécu, a obtenu ce martyre qu'elle souhaitait, chez elle, dans sa maison. Le silence est pesant entre chaque phrase. Imaginez cette voix tremblante, qui parle en arabe, par des phrases courtes, presque hachées. La photo d'un jeune prêtre au regard brillant et au sourire émouvant, levant le calice. Son ami qui l'admire, le pleure et glorifie Dieu tout à la fois, sans haine, sans vengeance, avec le pardon et l'espérance comme seule réponse.

bachar enterrement.jpgIls auraient pu déserter l'église, mais elle se trouve bondée pour les funérailles. On est venu de partout, des musulmans aussi se sont déplacés : des gens du quartier, des amis, des voisins. "Il n'y a pas les musulmans d'un côté et les chrétiens de l'autre, nous sommes tous irakiens, nous vivons ensemble. Et depuis la guerre, eux aussi ils meurent. Depuis les américains. Ça fait sept ans", témoignera ensuite Bachar, dans un bon anglais. "Je suis content d'être ici", confesse t-il. "Mais je ne comprend pas, nous sommes dans une université catholique, pourquoi n'y a t-il pas plus d'étudiants ? Vous êtes tous catholiques ici, non ?" Son traducteur soupire presque : lui est un chrétien de Syrie, mais réside en France depuis de nombreuses années, et il est au fait de la réalité. Nous avons honte.

Alors que le reste de l'église était dévasté, l'icône de la Résurrection n'a pas été souillée durant ce massacre. "Nous souffrons, mais nous croyons en la résurrection. Wassim est ressuscité. Tha'er est ressuscité... l'amour ne meurt pas". "Mais où peut-on trouver l'espérance ?" demande un étudiant à qui la réponse échappe encore. Bachar répond dans un sourire : "le Christ est ressuscité."

bachar croix.jpg

Article vu sur Nouvelles de France

 

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