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29/07/2010

Conférences à foison sur la côte pendant l’été

arrasconférences.jpgLa pastorale du tourisme nous invite à la reflexion cet été...
Après le soleil sur la plage, l’éclairage d’un intervenant pourrait tomber à point pour combler une journée de farniente... La pastorale du tourisme propose une série de conférences sur divers thèmes, les mercredis, jeudis et vendredis de vacances. En effet, les "mercredis de Ste Cécile", les "jeudis de Berck" et les "vendredis du Touquet" font cause commune pour attirer des conférenciers.
L’expérience commençait les 15 et 16 juillet acec Alain Cugno, philosoph, rédacteur en chef de la revue "prison-justice", sur la "philosophie du bonheur". Mais les conférences ne sont pas toutes aussi philosophique. Signalons ainsi que les jeudi et vendredi 22 et 23 juillet, la semaine prochaine, Isabelle Renaud-Chamska présentera "Marie-Madeleine dans l’Art". Une femme qui fait parler d’elle depuis deux mille ans : "Disons qu’elle est dans le pot commun, clin d’œil vers ce pot de parfum qu’elle arbore sur les représentations dont elle enchante tant d’églises et de musées". Docteur d’Etat en Lettres et diplômée de théologie, Isabelle Renaud-Chamska a été secrétaire générale du Comité national d’art sacré de 1994 à 2003. Elle est aujourd’hui présidente d’Art, Culture et Foi à Paris. Elle a publié en 2008 "Marie Madeleine en tous ses états" aux Editions du Cerf. La conférence présentera un parcours jalonné par les représentations de Marie Madeleine depuis l’aube du Christianisme jusqu’à nos jours, tant dans la peinture que dans la littérature.

Changement de sujet la semaine suivante : le 29 et 30 juillet, Thérèse Lebrun, Présidente-Recteur de l’Université Catholique de Lille, vient exposer son parcours au service des Jeunes et de l’Eglise. Retenez aussi dès maintenant une conférence qui risque de faire parler d’elle... mi août, Geneviève Sion-Charvet, Docteur en histoire, animera une conférence qui s’intitule "Bible et Coran, l’enseignement du fait religieux à l’école laïque".
Sortez vos agendas...

Publié dans la Croix du Nord le 16 juillet 2010

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28/07/2010

Le camp, créateur d’un autre rapport au temps

jeannettes.jpgA la veille du camp, une cheftaine de Lambersart raconte...
"QUAND on est chef, on n’a jamais une minute pour nous ; surtout avec les petits". Eléonore n’avait pas encore 18 ans cette année, quand elle s’est mise au service de son groupe scout ; et être cheftaine n’est pas de tout repos, surtout à la veille du départ en camp. La "Ronde" (filles de 8 à 12 ans) de son groupe, (la III Lambersart SUF) quittait la ville dimanche 11 juillet pour une semaine de camp à Comines. Vendredi, elle croise un bout de choux de 8 ans qui vient la voir, s’inquiétant de la préparation de son sac de camp : "il me manque un des cinq objets, le dizenier, est-ce que c’est grave ?" Eléonore la rassure rapidement : elle ne sera pas handicapée pour autant ! Les cinq objets, ficelles, crayon, mouchoir, dizenier et carnet, doivent être toujours dans la poche de la jeannette (ou du louveteau) débrouillard. Parce que de la débrouillardise, il en faut : "tout le monde dort sous tente. Elles doivent les monter elles-mêmes, mais on les aide... ça peut prendre une heure et demi", soupire Eléonore. Les tentes, les "installs" : vaisselier, table à feu pour la cuisine, coin toilette... "chez les jeannettes, ce dernier est toujours extrêmement étudié !" témoigne Eléonore en riant.

Rapport au temps
"C’est hyper speed. On n’a pas de temps pour soi. Jamais de sièste, puisqu’on prépare les jeux..." Pour les chefs, le camp scout, c’est le temps du service. Le camp, c’est le grand test : pendant l’année, on a appris à gérer son autorité, mener un groupe, s’organiser. Pendant le camp, on apprend à être tout entier dévolu aux jeunes et aux enfants qu’on est là pour faire grandir - surtout chez les plus jeunes, jeannettes/louvettes/louveteau, une tranche d’âge similaire dans tous les mouvements.
Un temps différents pour les chefs, une autre temporalité pour les enfants aussi. "A la Ronde (l’équivalent des louveteaux pour les filles, chez les SUF) de Lambersart, on a l’habitude de ranger les montres. Du coup, les jeannettes sont plus à l’écoute de la nature : il fait jour, on se lève, il fait nuit, on fait silence et on dort". A l’écoute de la nature, à l’écoute de l’autre aussi, dans un emploi du temps qui "leur apprend la liberté. Elles se détachent de leur ordinateur et de leur programme télé..." Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour ces enfants du XXIème siècle !

Publié dans la Croix du Nord du 16 juillet 2010

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Une exposition pour dévoiler le Trésor de la Cathédrale

expoarras.jpgMusée des Beaux-Arts et Cathédrale offrent de découvrir un patrimoine méconnu

Fruit d’un partenariat entre La Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS) et le Musée des Beaux arts, l’exposition "TrésorS" commençait le 1er juillet pour trois mois et demi, entre la cathédrale d’Arras et le Musée.

Les "Trésors", ce sont ceux contenus dans le Trésor de la cathédrale. Le Trésor est en fait l’espace où l’on met en sécurité vases sacrés et objets de culte de valeur, ainsi que chartes et cartulaires. Le Trésor était donc le "coffre-fort" dans lequel on cachait les objets précieux du culte. Celui de la cathédrale d’Arras, maintenant à l’abri d’une salle dans le Musée des Beaux-Arts, est particulièrement conséquent et méritait bien cette exposition. Le vernissage avait lieu le 2 juillet. L’objectif ? découvrir ou redécouvrir les chefs-d’oeuvre du patrimoine religieux de la région, et donner des clés aux visiteurs pour mieux comprendre cet Art Sacré que l’on oublie souvent.

Un millier d’oeuvre est en réserve dans les placards du Musée, dont "seulement" un quart est présenté ; une exposition complète et extrêmement riche. Le musée des Beaux-Arts d’Arras donne accès aux salles du Trésor, après un an de fermeture. La cathédrale accueille, dans le même temps, une exposition qui doit permettre de mieux appréhender le Trésor, les deux sites se complétant volontairement.

Un patrimoine vivant
"Contrairement aux objets exposés au musée, le Trésor a la spécificité d’être un patrimoine vivant encore utilisé dans le cadre du culte", nous apprend la Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS). L’exposition dans la Cathédrale participe encore plus à donner vie à ce Trésor. Car il ne s’agit pas seulement d’une exposition : en janvier dernier, une trentaine d’artistes étaient invités à réfléchir à cet événement, par le dialogue avec les objets du Trésor. Leur regard contemporain permettra de s’interroger sur ce patrimoine ; les artistes, en effet, présentent dans la cathédrale et dans la grande sacristie tableaux, sculptures, gravures, vitraux à découvrir dans la cathédrale et la grande sacristie.

Ce n’est qu’un pan de cette exposition, qui a aussi comme objectif de retracer "l’histoire des lieux, de la constitution du musée diocésain, créé par Mgr Lestoquoy au début du XXe siècle, jusqu’ à sa transformation et sa valorisation par la Direction Régionale des Affaires Culturelles en 1997", explique encore la CDAS. L’exposition permet ainsi d’appréhender de façon historique, artistique et symbolique, les objets consacrés à la Gloire de Dieu.

Publié dans la Croix du Nord, le 9 juillet 2010

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23/07/2010

A une semaine du départ, un pèlerin de Compostelle témoigne

compostelle.pngSœur Marie-Dominique Treacy marchera pour les victimes du séisme à Haiti.

Départ le 16 juillet, dans quelques jours. Les pèlerins de Compostelle du diocèse de Cambrai sont normalement fin prêts. Ils marchent quelques tronçons du chemin, ou parcourront l’intégralité entre Saint Jean Pied de Port et Saint Jacques de Compostelle. C’est le cas de Sœur Marie-Dominique Treacy, 67 ans, qui marchera pour la première fois sur les routes de Saint Jacques. "C’est une année jacquaire, une année spéciale", explique t-elle. Cette année, la Saint Jacques tombe un dimanche, et les pèlerins pourront franchir la porte sainte, exceptionnellement ouverte. Mais Sœur Marie-Dominique ne part par à Compostelle simplement pour l’ambiance d’une année jacquaire.
Comme beaucoup de pèlerins, elle emporte avec elle des intentions de prière bien particulières. "Je me suis vraiment décidée à partir en janvier. Il y avait eu le tremblement de terre à Haiti. Je me suis dit que pour eux, là-bas, ce n’est pas facile. Un pèlerinage à pied n’est pas facile tous les jours non plus. Leur courage me donnera du courage..." Marcher pour Haiti, en union de prière avec un peuple blessé. Pour cette femme qui connaît plusieurs congrégations missionnaires là-bas, c’est un mouvement naturel. "J’ai décidé de chercher des sponsors, j’ai proposé ça à ma famille, ma congrégation (le Sacré Cœur de Marie), aux autres sœurs..." Sœur Marie-Dominique récolte 2000 €, qui seront intégralement donnés à des congrégations religieuses d’Haiti ou aux scouts qui viennent en aide aux sinistrés.

Un peu d'entraînement
Avec un départ dans moins d’une semaine, les pèlerins mettent la main aux derniers préparatifs. "J’ai acheté les chaussures qu’il faut, je marche avec deux fois par jours pour m’entraîner un peu", assure ainsi Sœur Marie-Dominique Treacy. "J’ai fait les 18 km de l’inauguration du chemin de Cambrai à Honnecourt". Durant la marche, les pèlerins feront des étapes de 25 km, voire 30 sur le dernier tronçon. "Nous seront rodés à ce moment". Ils commencent pourtant par franchir les Pyrénées, en plein mois de juillet. Mais la trentaine de pèlerins, qui ont pour la plupart entre 50 et 70 ans, s'est rapidement mis d’accord : "départ avant le jour, on espère se mettre en marche bien avant le petit déjeuner pour faire le gros du chemin quand il fait frais". Tous les pèlerins, qui se sont déjà rencontrés trois fois pour des marches ou pour recevoir les consignes, font preuve d’une belle motivation. "Certains ont déjà marché vers Saint Jacques, ils nous rassurent". Sur le chemin, une voiture transporte la nourriture et pour le coucher, Sœur Marie-Dominique a opté pour l’hôtel (les pèlerins ont le choix entre hôtel et camping). Elle ne se voyait pas monter sa tente après une journée de marche. Dans le sac, elle prévoit "les choses essentielles, cartes de santé, bricoles pour le soin des pieds..." Il faudra être en forme pour l’arrivée à Saint Jacques, prévue pour le 24 août !
Les pèlerins prennent le départ le 16 à 20 h à la gare de Douai.

Publié dans la Croix du Nord, le 9 juillet 2010

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22/07/2010

Eté studieux pour la Catho, aux quatre coins du monde

univdete.pngL’Université catholique de Lille lance en juillet sa 10ème université d’été internationale.

"A Unique Experience at the Crossroads of Europe" : c’est en anglais bien sûr que l’université Catholique de Lille annonce son université d’été à destination des étudiants internationaux. Depuis le 1er juin et jusqu’au 15 juillet, l’université accueille des étudiants de plus de 19 nationalités dans trois programmes : cours de culture et de langue française, cours correspondant au cursus des étudiants, et enfin, visites culturelles et rencontres avec des entreprises régionales. Ils ont autour de 20 ans, et sont tous titulaires du baccalauréat ou équivalent. Créée en 2001, l’université d’été connaît un succès croissant : de 27 étudiants la première année, elle en accueille 130 en 2009... Cette année, en raison de la crise, les effectifs sont plus réduits : 67 ont fait le grand pas dans le Nord, dont beaucoup d'Amérique (Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud) et douze Chinois.

L’objectif ? Etudier à l’étranger sans mettre en péril un cursus entamé dans son pays d’origine, apporter un plus à son CV, augmenter ses notes dans son université d’origine (en fonction des partenariats)... les raisons qui peuvent pousser les étudiants à s’inscrire sont multiples. Le déroulement de l’université d’été se veut "centré sur l’étudiant". "Cette année, nous étions moins nombreux. nous avons pu mettre en place un programme individualié", témoigne Audrey Vanpeperstraete, chargée de la mise en place du programme. Pas plus de 15 élèves par classe, les cours s’appuient sur "des exposés oraux, des sketchs et un entraînement à l’écrit." Pas question de perdre son temps. L’université promet une reconnaissance académique. La session n’est pas non plus donnée. Les différents programmes proposés coûtent 2250 € pour leur totalité, une somme rondelette, même si ce prix inclut les transports à Lille, le logement en résidence universitaire, les déjeuners, ainsi que des sorties culturelles et des loisirs en groupe.

Ville à taille humaine
L’université d’été a quelque chose de festif et d’estival : les étudiants en profitent pour nouer des contacts. "Lille, c'est même mieux que Paris", assure un étudiant en fin de session. Le corps professoral fait preuve de la même excitation, entraînant à leur suite les étudiants de leur pays. Garrett Epp, Canadien, est professeur à l’université d’Alberta. Il vient pour la seconde fois participer, "avec des étudiants de l’université d’Alberta où j’enseigne l’ancienne littérature anglaise. Mais durant l’ESP (European Summer Program), je vais me pencher sur l’histoire plus récente, me concentrer sur la première guerre mondiale". Certains de ces enseignants ont fait de l’ESP un incontournable de l’été. C’est le cas de Jennifer Clark, professeur à l’université de Greenwich en Grande Bretagne. "Ce sera mon troisième ESP et je suis vraiment impatiente de vous accueillir tous à Lille, ma seconde maison !", assurait-elle à deux mois du lancement. Fëte de la musique, virée les week-ends, Bienvenue chez les Ch'tis... Cette "ville à taille humaine" charme chaque année la plupart des jeunes voyageurs !

Publié dans la Croix du Nord le 9 juillet 2010.
Les traductions sont de la rédaction

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