22/12/2010
J'ai reçu une caméra à Noël
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05/12/2010
Une rencontre au Liban
Il est fréquent de croiser des compatriotes français au pays du Cèdre. De temps en temps, une rencontre peut marquer plus qu'une autre. C'était en septembre dernier, à Deir Mar Elicha (le Monastère de Saint Elisée) dans la Kadisha. Quelques pierres oranges accrochées, comme agrippées, à la muraille de cette vallée encaissée. Et plus bas, le bruit de l'eau qui coule, la rivière Kadisha (sainte) qui a creusé la vallée avant de lui donner son nom. Au printemps, tout dégouline. Mais nous étions en été, encore tôt le matin. Quelques pèlerins passaient déjà de salle en salle, se recueillant sur les pas des anciens moines. Dans la chapelle on disait la Messe. Nous faisions attention à ne pas faire résonner trop bruyamment nos godillots sur les dalles de pierre, pour ne pas déranger ceux qui priaient. Il ne faisait pas encore trop chaud. Je pensais à ces moines maronites, ermites austères, dans leur vallée reculée, affrontant les neiges de l'hiver et les chaleurs de l'été, se cachant des ottomans qui toléraient à peine cette petite Eglise, accrochée à sa montagne comme le monastère. Comme elle était loin, la France laïque et moderne ! Comme ils étaient différents, les chrétiens du Liban, ces maronites fiers et persévérants. Un cèdre peut vivre des milliers d'années, quand il grandit là où il est né. Et semblables à nuls autres étaient les moines qui se succédaient dans cette vallée...
Et puis soudain, au détour du couloir, un regard familier, comme amical. Quelqu'un qui nous relie à notre lointaine patrie, qui réconcilie soudain passé et présent dans le même sourire fraternel. Un nom bien français, qui résonne comme une douce musique à nos oreilles. Il s'appelle François Galaup de Chasteuil. Né à Aix-en-Provence, "issu" de la vieille noblesse, diraient les sociologues. Un goût marqué pour les sciences : le moine parle hébreu, il travaille la Bible. Un exégète, dirait-on. Il a d'ailleurs eu la chance, au cours de sa vie, de discuter avec les plus grands rabbins. Mais ça, c'était avant de se retirer du monde, dans ce monastère accroché à la muraille de pierre...
Il est des rencontres qui marquent ; celle-ci en est une. Peut-être parce qu'elle en cache une autre... Quel étrange appel a entendu cet homme, pour quitter sa famille, renoncer aux honneurs du titre et des sciences, puisqu'il possédait les deux ? Pourquoi si loin, dans cette vallée libanaise maronite, lui qui était français de rite latin ? Fascinant destin de l'homme, qui peut prendre une route inattendue aux yeux du monde, pour la plus grande gloire de Dieu !
C'est ainsi qu'au détour du chemin, nous nous sommes croisés, dans ce monastère maronite. Moi, l'étudiante française du 21ème, randonnant dans la Kadisha au hasard d'un stage, et lui, le chevalier français du XVIIe, moine du monastère Saint Elisée au Liban, décédé une nuit de Pentecôte le 15 mai 1644. Un compatriote alors ? Non, mieux que ça : un frère dans la Foi, un frère qui a balisé une étape avant de se rendre au rendez-vous qui l'attendait.
Et qui nous attend tous...
Ci-dessous, la traduction d'une biographie rédigée dans Le Grand Dictionnaire Historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane (T3), de Louis Moreri et Jean Le Clerc (1731)
Galaup de Chasteuil (François), né à Aix en Provence, le 19 août de l'an 1588, était fils de Louis de Galaup, et de Françoise Cadenet de Lumanon. Il témoigna dès son enfance l'inclination qu'il avait pour la piété et pour les lettres, et fit de grands progrès dans l'une et dans les autres. Il s'avança beaucoup dans la philosophie et dans la jurisprudence, et fut reçu docteur en droit. Il se perfectionna dans la langue hébraïque et joignit à cette étude celle des mathématiques et de l'astrologie, pour laquelle il eut beaucoup de passion durant quelques temps; mais Dieu lui fit la grâce de lui faire connaître la vanité des sciences humaines, et de l'en détacher, pour l'appliquer à l'intelligence de l'écriture sainte, particulièrement selon le sens littéral. Il s'y appliqua avec une assiduité surprenante. Quelques temps après il se retira à la campagne avec Nicolas-Claude Fabri de Peiresc son ami, et il y fit de très doctes observations sur le pentateuque samaritain, que le P. Théophile Minuti, religieux Minime, avait apporté du Levant. On envoya ses observations avec le texte samaritain à Gabriel Sionite, pour les insérer dans la Bible qu'on imprimait à Paris de l'impression royale du Louvre ; mais comme les livres de Moïse étaient déjà imprimés, on ne put pas s'en servir alors. Cependant l'étude de l'Ecriture détacha si parfaitement M. de Chasteuil du siècle, et même de ses parents, qu'il résolut d'aller mener une vie solitaire et pénitente sur le Mont-Liban. Il partit en 1631, avec M. de Marcheville, qui allait en ambassade à Constantinople ; et après avoir vu les plus savants rabbins, et les gens de lettres qui se trouvèrent alors dans cette ville, il alla à Saïde, et de là au Mont-Liban. Il y eut d'abord quelques conférences avec l'Archevêque de Héden, puis avec le Patriarche des Maronites, qui approuvèrent tous deux le dessein qu'il avait de renoncer à toutes les choses du siècle, pour se consacrer au service de Dieu. Quelques temps après, il se mit sous la direction du Père Elie, religieux de S. Antoine et alors curé de Héden ; et se dépouillant généralement de toutes choses, il commença de mener une vie austère et très pénitente. Les courses des Turcs troublèrent souvent le repos de sa solitude, durant les guerres contre l'Emir Feckder-eddin ; mais son mérite faisait impression sur l'esprit même des barbares. Il était si parfaitement connu de tous les maronites, qu'après la mort de leur patriarche George Amira, ils le prièrent d'accepter cette dignité. Il refusa cet honneur, et se retira à Mar-Elicha, dans un monastère de Carmes Déchaussez, où il redoubla ses austérités. Elles lui causèrent une maladie, dont il mourut la nuit de la fête de la Pentecôte, le 15 mai de l'an 1644. Les Maronites témoignèrent une douleur extrême de cette mort, et accoururent de toutes parts, pour rendre les derniers honneurs à son corps. Ce grand homme avait composé sur la Bible quelques ouvrages, qui restèrent avec ses autres livres entre les mains des Carmes Déchaussez. On mit sur son tombeau divers éloges en toute sorte de langues.
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02/08/2010
Au carrefour des peuples, des jeunes pros sur les traces du Christ
Les jeunes pros décollaient le 11 juillet pour la Terre Sainte. Ils reviennent le 25...
L’idée leur est venue durant le pèlerinage des étudiants, l’année dernière, en Terre Sainte. Charles Rigail, séminariste de Lille qui mettait alors les pieds pour la deuxième fois dans les traces du Christ, regrette que rien ne soit proposé de semblable pour les jeunes professionnels. La nature a horreur du vide, lui aussi : avec quelques personnes motivées, il revient à Lille déterminé à monter son projet."C’est la première année, il n’y a pas encore de structure. Mais à l’avenir, nous aimerions fonder une pastorale des jeunes professionnels...", indique Charles, rappelant que le pèlerinage est soutenu par le diocèse de Lille. Les jeunes ont gloablement entre 25 et 30 ans, mais il y a des exceptions : quelques étudiants de médecine, sans être encore des "professionnels" à part entière, sont admis dans le groupe, parce qu’ils travaillent souvent déjà... "Les problèmes des jeunes professionnels ne sont pas les mêmes que ceux des étudiants", explique Charles Rigail. Si l’initiative repose au départ sur 5 organisateurs, les 43 participants, qui ont entre 25 et 30 ans, se partagent l’organisation sur place. "Beaucoup de l’organisation est basée sur le service : au bivouac, il y a la nourriture à préparer pour le groupe, chacun a son rôle..." Pas d’hôtel pour les jeunes pros ! Le camping est de rigueur pour une bonne partie du voyagen, en particulier au désert. "Nous commençons par le désert. C’est le lieu de l’Ancien Testament, de l’alliance avec Abraham". La progression biblique amènera ensuite les pèlerins au Jourdain, à l’orée du Nouveau Testament. Puis à la rencontre des premiers apôtres, appelés en Galilée, autour du lac de Tibériade. Et enfin, lieu de la Passion du Christ, Jérusalem marquera l’apogée et le but du pèlerinage. "La plupart n’ont jamais été en Terre Sainte", témoigne Charles Rigail. "On sent une grande attente en eux ; la Terre Sainte, c’est un retour aux sources..."
Confrontés à la réalité
Couchage à la dure, mais aussi chez l’habitant. A Nazareth, les pèlerins logeront dans des familles chrétiennes de la ville. "Nous avions le désir fort, dans ce pèlerinage, de ne pas passer à côté de ce que vivent les gens", explique Charles Rigail. Dans ces familles chrétiennes arabes, les pèlerins apprennent à connaître la vie et la culture de ces chrétiens d’Orient qui font tant parler d’eux. Mais pas question de ne connaître qu’un son de cloche. A Jérusalem, c’est le Père David Neuhaus, jésuite qui vient du judaïsme, docteur en sciences politiques, qui appartient à la communauté catholique hébréophone de Jérusalem. "Certains sont curieux de découvrir ce pays qui fait tant parler de lui dans les médias ; mais toutes ces rencontres ne suffiront as à répondre à toutes les questions", reconnaît Charles. Deux semaines, "Bible à la main, lunettes de soleil et bonne humeur au cœur", promet-on. Juste ce qu’il faut pour revenir, plein de rêves, avec plus de questions qu’on ne s’en posait au départ !
Publié dans la Croix du Nord, le 16 juillet 2010
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01/08/2010
S’évader dans la région, avec les mercredi des Tourelles
Le centre spirituel de Condette propose des sorties de vacances pour découvrir la région
Vous passez vos vacances en région, vous invitez de la famille ou des amis, vous êtes curieux de connaître le patrimoine régional ? La maison des Tourelles s’évade chaque mercredi de l’été de ses tours bmanches pour une journée conviviale, à la découverte des environs. "A l’origine, nous avons pensé aux gens qui étaient en vacances dans la région, ou encore en temps de ressourcement chez nous", explique Marie-Paule Gomel, la directrice du centre diocésain. L’objectif ? "Faire découvrir la région, dans un cadre convivial spirituel. Un temps de prière est prévu chaque jour", ajoute t-elle. D’autres part, la messe est célébrée tous les jours de la semaine, ainsi que l’office des vêpres, à 18 h 15. Libre à chacun des participants du mercredi de s’attarder dans la maison pour y assister.
Les participants, d’âge et de situation très variés, sont entre 25 et 50. Les mercredis connaissent déjà une quinzaine d’années de service. Autant dire que la formule a de la bouteille.
Le départ se fait à 9 h tous les mercredis, de la maison des Tourelles, à Condette. Chacun doit amener son propre pic-nic. Les participants passent la matinée à visiter un lieu emblématique de la région, le Centre équestre d’Hardelot cette semaine, le port de Boulogne, un château... Mercredi prochain, le 21 juillet, les participants se rendront ainsi à la Glaisière : un petit lac dont les berges glaiseuses sont à l’origine du nom. Une sortie en plein air, estivale ; "mais parfois, une visite d’entreprise permet de prendre le pic-nic en compagnie des gens qui y travaillent. L’occasion de faire des rencontres", explique Marie-Paule. L’équipe organisatrice s’occupe d’offrir le café. Durant l’après-midi, une autre visite est prévue. Le 21 juillet, les participants pourront visiter la Cartonnerie. "L’année dernière nous avons visité une station d’épuration", se rappelle Marie-Paule en souriant. Instructif et amusant, mais surtout très odorant ! Retour prévu vers 17 h à la maison des Tourelles.
Des étés bien chargés
L’été, la maison des Tourelles ne désemplie pas. Retraites, conférences, et en plus quelques activités de vacances : un pic-nic dans le parc, à l’occasion du 14 juillet, une "semaine de l’art", jusqu’au 17 juillet, de 14 h à 18 h. Ce dimanche 18 juillet, la maison organise un rallye vélo à destination des jeunes et des familles, de 15 à 22 h (adulte 12 € enfant 6 €, repas compris). Lieu de ressourcement et centre diocésain spirituel, la maison des Tourelles a bien l’intention de vivre ses étés sur les chapeaux de roue !
Notez-le !
Il faut s’inscrire pour chacun de ces événements, par mail ou au téléphone. Prix par personne : autour de 5 ou 10 € en fonction des visites organisées.
Maison Diocésaine de Condette, Les Tourelles, 12 rue de l’Yser
Tél : 03 21 83 71 42.
Mail : les.tourelles@wanadoo.fr.
Publié dans la Croix du Nord du 16 juillet 2010
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30/07/2010
Jeunes organistes : des stages à Arras atour d'un art liturgique
Sébastien Renard, l’organisateur du stage
Nous accueillons tous les jeunes qui désirent se former en musique, en liturgie, à passer une semaine agréable. Agréable, parce qu’il y a aussi des veillées, des concerts, des moments plus sportifs... La plupart des stagiaires sont pensionnaires, avec aussi quelques demi-pensionnaires. Certains étudient au Conservatoire, viennent ici pour approfondir le métier d’organiste liturgique, car le tout c’est ça : ici, nous voulons former au métier d’organiste liturgique. Il y a de tout : nous avons un jeune de 8-9 ans, les âges vont jusqu’à 25 ans. Ils sont divisés en groupe, par âge et en fonction de leur niveau.
Certains continuent la formation à l’orgue durant l’année. Ce stage s’inscrit le plus souvent soit comme une initiation, un point de départ, soit comme une étape dans une formation plus continue. Nous travaillons en lien avec le Centre Diocésain de Musique d’Arras, dont les deux professeurs enseignent à 40 élèves à raison d’une demi-heure par semaine. L’objectif, là encore, est de former à la musique liturgique. Ce stage fait partie de la pastorale des jeunes ! Un temps de prière est prévu, mais le stage reste ouvert à tous. Certains ne joueront pas à la messe... et ça dépend aussi de l’accueil reçu en paroisse !
Ca doit faire environ 45 ans que le stage existe, et nous avons les mêmes effectifs depuis 5 ou 6 ans. Cette année, les stagiaires sont 70, répartis sur deux stages : celui du mois de juillet, du 5 au 10, et un autre fin août du 23 au 28, pour lequel il est toujours possible de s’inscrire ! Je rappelle d’ailleurs qu’on peut nous contacter sur jeunes.organistes.arras@orange.fr, ou au 03 21 21 40 45.
Alice, 12 ans 1/2, stagiaire depuis trois ans
A la messe le dimanche, il y a tout le temps de l’orgue, mais c’était la seule occasion que j’avais d’en entendre. Et puis ma cousine avait fait un stage d’orgue et m’en a parlé, ça m’a intéressé. Cela fait maintenant trois ans que je participe à ce stage ! Je joue habituellement de la flute traversière, mais j’ai aussi un piano chez moi, ça me permet de m’entraîner au clavier. Le stage permet de se débrouiller un peu. Le dernier jour, les parents viennent et on leur offre un concert. Bien sûr, ça serait bien de jouer en public, à la messe, mais il faudrait que je m’y connaisse un peu plus ! Le clavier ça va, mais je n’utilise pas encore les pédales. L’orgue, ce n’est pas difficile, et c’est intéressant. Ici on ne joue pas tout le temps dans la même salle. On a le choix de jouer sur des claviers électroniques ou sur un vrai orgue. Evidemment, c’est beaucoup plus agréable de jouer sur un orgue avec des tuyaux ! L’ambiance, c’est génial ! On se fait plein d’amis qui reviennent tous les ans, mais on s’amuse bien aussi avec les nouveaux. On est presque tous pensionnaires, on dort dans des chambres à deux.
Mais au moment de l’inscription, il est possible de choisir avec qui on veut dormir, alors ça se passe bien ! Et puis il y a des moments de détente, des ateliers, du sport... Je me souviens de la première fois que j’ai participé au stage, il y a trois ans. Je me suis tout de suite bien intégrée, dès le premier jour. On est tout de suite dans le bain ! Bien-sûr, l’an prochain je recommence ! C’est l’occasion de découvrir des choses, de se faire des amis... Et puis ça serait bien de jouer un peu plus souvent de l’orgue.
Honorée, 14 ans, violoncelliste...
C’est aussi ma troisième année au stage. Ca donne l’occasion de progresser. Je fais de la musique à côté, du violoncelle, et j’ai commencé l’orgue il y a deux ans au Conservatoire de Saint-Omer. Ce qui me plait, dans ce stage ? Jouer de l’orgue. Approfondir nos notions, et se retrouver entre organistes. Il y a un peu de tout les niveaux, c’est sympa. Les plus âgés peuvent aussi nous donner des trucs.
L’ambiance ? C’est génial ! L’ambiance est vraiment bien, chacun vient parce qu’il a envie de venir, et non parce qu’il est obligé par les parents ou l’école. Ce sont des « vacances musicales » en quelques sortes ! C’est la première fois que je suis pensionnaire. Est-ce que c’est mieux ? Je ne sais pas, ce n’est que le premier jour. Mais l’année dernière, où j’étais demi-pensionnaire, les parents venaient me chercher, me ramenaient... C’était autant de temps que je ne passais pas avec les autres, et c’est un peu frustrant. Ce qui est sympa au stage, c’est qu’on retrouve les mêmes amis tous les ans. La plupart sont de la région, mais il y en a aussi qui viennent de Paris ou de Lyon.
Jouer en paroisse, c’est un objectif, bien-sûr. J’ai déjà joué des morceaux pendant l’Offertoire ou la Communion, mais je n’ai encore jamais accompagné de chants. Ca viendra. Au début j’avais le trac, maintenant ça va... A la fin, c’est comme pendant un concert, on ne s’inquiète plus trop. Mais ce n’est pas tout a fait la même chose. Pendant un concert, les gens qui écoutent sont venus là pour écouter, tandis qu’à la Messe, les gens sont d’abord la pour la Messe, et écoutent seulement ensuite. C’est une pression différente.
L’année prochaine, si j’y retourne ? Ah oui !
Mickael, 29 ans, professeur d’orgue
J’étais élève dans ce stage en 1991, et j’y suis maintenant professeur depuis 2001. Je suis en plus trésorier de l’association, que j’ai rejoint en 2001. Comment j’ai découvert l’orgue ? Il y en avait un qui traînait dans un coin du salon... je plaisante. Ma sœur en faisait. J’ai commencé à y toucher aussi. Au début je faisais beaucoup de bruit... J’ai joué en paroisse, à Saint Omer dont je suis originaire. Mes neveux ont pris ma suite là-bas, et je suis maintenant à Lille où je joue moins souvent et jamais en paroisse.
Les stagiaires sont de tous les niveaux, du débutant à celui qui a dix ans d’orgue derrière lui. Ils ont différentes raisons de venir, et il faut s’adapter. Je suis professeur de clavier, donc plutôt avec les débutants. Chaque professeur a trois élèves, qu’il prend lors de cours de 3/4 d’heure, et il les voit l’un après l’autre. Les élèves jouent trois fois dans la journée, sur différents instruments, on en a une vingtaine. De temps en temps on peut prendre trois élèves en même temps, pour leur expliquer quelque chose sur l’orgue. Le reste du temps ils jouent seuls.
C’est la maison diocésaine qui nous accueille. Les professeurs sont aussi pensionnaires ! Nous sommes donc chargé de l’animation du stage. Moi, je m’occupe de l’atelier sport. On va faire du foot, mais j’ai prévu des raquettes de ping-pong au cas où il ferait mauvais. Enfin, on dirait que le temps se remet au beau, donc ça sera plutôt foot ! Il y a aussi des ateliers théâtre, ou des atelier décors pour préparer les veillées du soir...
Je pose des congés pour venir ici, et je reviens fatigué ! Mais on a envie de venir. C’est du travail, mais on est heureux de ce qu’on fait.
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