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05/05/2009

Les leçons de l'amateurisme (The Hobbit - 2)

Hunt-for-Gollum-20080912-01.jpgNombreux sont ceux qui ne comprennent pas qu'on puisse apprécier les écrits de Tolkien et s'agacer d'une adaptation cinématographique.

Selon eux, l'adaptation Jacksonienne serait la seule possible, au regard de la difficulté d'embrasser l'ensemble de l'oeuvre. Et celui qui s'offusque ne peut être qu'un élitiste dégoutté de voir son plaisir exclusif partagé avec la masse stupide des adeptes du sang à gros budget, du sentiment bas de gamme, des batailles hautes en pixels et autres mièvreries.

Depuis le 3 mai, on peut visionner gratuitement sur dailymotion un film réalisé par des amateurs. Elbakin annonçait ce matin déjà 300 000 visionnages : autant dire que c'est un succès. Les détracteurs de Peter Jackson en profitent pour puiser quelques idées qui devraient à leur sens permettre des adaptations plus fidèles. Aewmor, sur Tolkiendil, assure par exemple : "L'objet n'est pas parfait mais très franchement, vu son contexte de réalisation, il serait presque mesquin d'exprimer des critiques, non ? Les images sont superbes, les maquillages fort bien faits, certains points de vue très intéressants et l'ensemble très crédible, somme-toute". Sur JRRVF, le très virulent Isengar, haut pourfendeur d'un certain néo-zélandais, donne ses premières impressions : "Quelques incohérences par-ci par-là, la présence superfétatoire des Nazgûl dans l'affaire (quoique...), le combat contre le dernier orque parfaitement inutile..."

Petit budget à l'honneur

En temps de crise, on ressert les cordons de la bourse ! On peut dire que le principal atout de ce film est... de ne pas avoir coûté cher. Un petit calcul opéré par Aewmor aboutit à la conclusion que "si les réalisateurs avaient dépensé autant que Jackson (toute proportion de durée gardée), ceci aurait coûté 26 millions de dollars". Dans le chapitre des économies, signalons par exemple l'emprisonnement de Gollum dans un sac pendant presque tout le film. En plus de rajouter un élément comique au scénario, le budget consacré aux effets spéciaux garde la ligne. "Il y a des productions hollywoodiennes qui devraient en crever de honte", déclare Foradan sur Elbakin. Sur le blog de Libération, Alexandre Hervaud tire son chapeau devant l'exploit financier : "Tourné au Pays de Galle pour 3000 dollars, soit beaucoup moins que le budget « poils de pieds de Hobbits » dans la trilogie de Peter Jackson, le film donne l’impression d’en avoir coûté dix fois plus (même si, sachant que toute l’équipe a travaillé bénévolement, une telle somme paraît relativement réaliste)". Voilà qui tort le cou à la croyance selon laquelle un film de fantasy (high fantasy en l'occurrence, genre noble par excellence) est raté s'il ne coûte pas la peau du dos.

Amateurisme et Jacksoneries

Reste que le film est amateur. "Je suis heureux que le sous-titrage n'ait pas donné la transcription des paroles "elfiques" prononcées, car rien que de les entendre, j'étais assez inquiet. C'est qu'on finirait par regretter David Salo*, au fond..." s'émeut Elendil en simultané sur JRRVF et Tolkiendil. Mais les reproches dénoncent moins les écarts dus à l'amateurisme que les reprises au film trilogique et néo-zélandais. Alexandre Hervaud constate ainsi que "Jackson est d’ailleurs, bien malgré lui, omniprésent dans ce fan film ambitieux, et c’est là le principal défaut du film. On peut en effet reprocher au réalisateur Chris Bouchard un certain manque de personnalité tant il recycle les éléments de la trilogie du néo-zélandais". Ces reprises du films de Peter Jackson sont analysées comme une sécurité."Dans la catégorie des reprises regrettables de PJ, on regrettera quand même l'Aragorn barbu (de descendance Elfe donc imberbe, normalement). De même pour la magie arwenienne, décidément étonnante", dénonce Elendil, tandis que Aewmor fustige l'hyper-solennité de la trilogie. "Mais soyons honnêtes : l'oeuvre n'est pas dénaturée, et c'est bien là le principal!"

*David Salo est le linguiste expert ès langues de la Terre du Milieu ayant travaillé sur la trilogie de Peter Jackson.

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02/05/2009

Pour le plaisir...

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01/05/2009

Premières armes d'un trio Revolver

Musique - Pop
Tourcoing, dimanche 17 mai

Un trio qui a fait ses classes adolescentes entre Haydn et Purcell, et voue un culte au Beatles. Une "pop de chambre" parisienne en anglais, qui a la légèreté délicate de Simon and Garfunkel. Ils empruntent le violoncelle à Haydn, le nom aux Beatles et l'air (d'harmonica) à Bob Dylan; mais leur talent n'appartient qu'à eux. Et il est à découvrir, puisque après la mise en ligne de quelques morceaux sur Internet, le groupe sort un premier CD, Music for a while, le 1er juin.

Ils seront au Grand Mix, 5 place Notre Dame, à 18 h. Rens : 03 20 70 10 00

podcast

Publié dans la Croix du Nord, le 30 avril 2009

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30/04/2009

L'expression populaire donne de la voix

1er mai à Arras

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« A Salah Hamouri, jeune franco-palestinien innocent, condamné à la prison par un tribunal militaire israélien en Palestine occupée ». Telle est la dédicace du 8e Salon du livre d'Expression Populaire et de Critique Sociale de ce 1er mai. Date symbolique : fête du Travail, jour des manifestations – la date s'écrit en rou

ge sur les agendas. Colères du Présent, l'association à l'origine de ce salon littéraire « alternatif », espère ainsi « promouvoir l'écriture et la littérature d'expression populaire ». Place de la Madeleine, cour du Palais Saint-Vaast, Casino, rue du Conseil – rebaptisée pour l'occasion rue des Arts Populaires... Arras va lire au rythme du Salon. 

L'objectif est aussi de promouvoir l'échange. Au Théâtre d'Arras, où des rencontres avec les auteurs sont animées par Radio P.F.M., la salle des concerts s'ouvre aux débats. La Place du Théâtre est envahie par diverses associations « pour qui solidarité n'est pas un vain mot ». Le 5e prix Jean-Amilda Meckert récompensera le meilleur livre d'expression populaire et de critique sociale de 2008. Dédicaces, livres neufs ou d'occasion, rencontres et musiques... Les profils variés des auteurs – de la sociologue Marie-Hélène Bacque au cofondateur de la LCR Daniel Bensaid – devraient permettre de croiser les regards. 

L'ensemble du programme sur www.coleresdupresent.com

Publié dans la Croix du Nord le 30 avril 2009

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24/04/2009

Bilbo, inquiétudes (1)

Nouvelle adaptation cinématographique en perspective... Cible de l'ouvrage : Tolkien, avec son Hobbit, souvent présenté comme l'introduction au Seigneur des Anneaux - en fait, c'est le Seigneur des Anneaux qui en est la suite. Peter Jackson reprend du collier, cet fois dasn un duo avec Guillermo Del Toro. Des raisons de s'inquiéter ? A voir.

Un regret, d'ores et déjà. Le film sera interdit au moins de 13 ans, comme les Seigneur des Anneaux. Dommage, quand on sait que le livre peut-être lu par des enfants de sixième. GDT lui-même confesse l'avoir lu à l'âge de 11 ans. Mais voilà, le cinéma actuel nécessite toujours plus de gore, de violence, d'effets spéciaux... GDT se veut pourtant rassurant : "J’espère que Mirkwood sera effrayant, que les énigmes dans l’obscurité contiendront leur dose de peur et de suspense.. Et j’espère que Smaug sera impressionnant quand il déchaînera sa colère… Tout cela sera très intense, mais pas gore."

Très bien. Peter Jackson enchérit en assurant que "Bilbo le Hobbit peut, et doit, être réalisé sur un ton différent. Le ton de ces histoires ne doit pas être influencé par les personnages que nous avons vu dans Le Seigneur des Anneaux. L’univers est différent au moment où se déroule Bilbo. L’Ombre n’est pas encore si puissante". Pour admettre ensuite que "la classe sera la même que celle de la trilogie" (Ah ! Ce terme de trilogie ! Alors que le Seigneur des Anneaux est UN livre en SIX partie, éditées deux par deux pour des raisons budgétaires, et contre l'avis du Professeur qui voulait tout éditer en un livre...)

Si j'ai Internet demain, on trouvera peut-être sur ce blog les motifs que j'ai cru déchiffrer dans le "tchat" entre GDT, PJ et "la communauté des fans" (paraît-il). 

A suivre...

source : elbakin

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