Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2009

Bilbo, inquiétudes (1)

Nouvelle adaptation cinématographique en perspective... Cible de l'ouvrage : Tolkien, avec son Hobbit, souvent présenté comme l'introduction au Seigneur des Anneaux - en fait, c'est le Seigneur des Anneaux qui en est la suite. Peter Jackson reprend du collier, cet fois dasn un duo avec Guillermo Del Toro. Des raisons de s'inquiéter ? A voir.

Un regret, d'ores et déjà. Le film sera interdit au moins de 13 ans, comme les Seigneur des Anneaux. Dommage, quand on sait que le livre peut-être lu par des enfants de sixième. GDT lui-même confesse l'avoir lu à l'âge de 11 ans. Mais voilà, le cinéma actuel nécessite toujours plus de gore, de violence, d'effets spéciaux... GDT se veut pourtant rassurant : "J’espère que Mirkwood sera effrayant, que les énigmes dans l’obscurité contiendront leur dose de peur et de suspense.. Et j’espère que Smaug sera impressionnant quand il déchaînera sa colère… Tout cela sera très intense, mais pas gore."

Très bien. Peter Jackson enchérit en assurant que "Bilbo le Hobbit peut, et doit, être réalisé sur un ton différent. Le ton de ces histoires ne doit pas être influencé par les personnages que nous avons vu dans Le Seigneur des Anneaux. L’univers est différent au moment où se déroule Bilbo. L’Ombre n’est pas encore si puissante". Pour admettre ensuite que "la classe sera la même que celle de la trilogie" (Ah ! Ce terme de trilogie ! Alors que le Seigneur des Anneaux est UN livre en SIX partie, éditées deux par deux pour des raisons budgétaires, et contre l'avis du Professeur qui voulait tout éditer en un livre...)

Si j'ai Internet demain, on trouvera peut-être sur ce blog les motifs que j'ai cru déchiffrer dans le "tchat" entre GDT, PJ et "la communauté des fans" (paraît-il). 

A suivre...

source : elbakin

Publié dans Culture | Commentaires (5) |  Facebook | | | Isabelle

Commentaires

Ah, les anneaux et les gonzesses, c'est une longue histoire sans fin !
Sûr que vos hobbits, c'est le meilleur moyen de me faire décamper, moi et mes dissertations, même si je me suis fait traiter parfois de "troll".

Écrit par : Lapinos | 25/04/2009

Vous ici, Lapinos ?

Écrit par : C.C. | 02/05/2009

Quant à moi, j'ai toujours du mal à saisir l'objet des reproches Lapinosiens... Où est l'outrecuidance à craindre la venue d'un énième film de fantasy guerrier, grossier et insipide ? Et est-ce un sacrilège que d'apprécier, dans une certaine mesure, une oeuvre littéraire, toute britannique soit-elle ? Tolkien n'est pas Rowling que diantre ! Et je n'ai pas dit qu'il était Shakespeare non plus.

Écrit par : Isabelle | 02/05/2009

"["Ah, les anneaux et les gonzesses, c'est une longue histoire sans fin ! Sûr que vos hobbits, c'est le meilleur moyen de me faire décamper, moi et mes dissertations, même si je me suis fait traiter parfois de "troll"."] cria une voix partie d'un buisson voisin. Et en même temps, on vit surgir un jeune homme à la mine agréable et souriante; [Constantin] eut peine à retenir une exlamation: "Comment! s'écria-t-il, c'est donc notre fripon blond que je retrouve ici?" [Lapinos] se détourna, regarda [Constantin] et dit: "Vrai, j'aurais été moins étonné de retrouver dans le jardin de mon oncle les fameuses pyramides qui sont pourtant solidement fixées en Egypte, ou le tombeau du roi Mausole, qui, à ce qu'on m'a certifié, n'existe plus du tout, que de vous rencontrer ici, mon vieil ami, mon bienfaiteur à tant de titres. Recevez mes salutations les plus vives et les plus empressées."
Après avoir salué et embrassé tout le monde, il s'élança de nouveau vers [Constantin] et s'écria: "Voyez là ce héros, ce général d'armée, ce philosophe dramatique! Le jour où nous fîmes connaissance, je l'ai fort mal peigné, oui, je dirais même peigné comme chanvre, et pourtant, à la suite de ce traitement, il m'a épargné une solide volée de coups de bâtons. Il est magnanime comme Scipion, généreux comme Alexandre, amoureux à l'occasion, mais sans haine pour ses rivaux. Ce n'est pas lui qui amasserait des charbons ardents sur la tête de ses ennemis - ce qui doit être, comme on a dit, un bien mauvais service à rendre à quelqu'un; non, il préfère envoyer aux amis qui lui enlèvent sa belle de bons et fidèles serviteurs, afin que leur pied ne se heurte à aucune pierre."
Il continua sur le même ton sans reprendre haleine et comme personne ne pouvait lui donner la réplique sur la même note, il garda à peu près seul la parole. "Ne vous étonnez pas de l'étendue de mes lectures en fait d'auteurs sacrés et profanes; il faut que vous sachiez de quelle façon j'ai acquis ces connaissances!" On aurait voulu savoir comment il se portait, d'où il venait; mais, dans le flot de ses maximes et de ses belles histoires, il ne put arriver à donner une explication intelligible.
[Isabelle] dit tout bas à Thérèse: "Ce genre de gaieté me fait mal, et je veux bien parier qu'avec tout cela il n'est pas heureux.""

(Goethe, "Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister")

Écrit par : Marsyas | 06/05/2009

Shakespeare, justement, rejette le mythe breton. Pour les Bretons, Londres fut fondée comme Rome par la descendance du rescapé troyen, Enée. Shakespeare est du côté de Pyrrhus et des Grecs contre Troie. Parallèle transparent dans "Hamlet" entre Claudius et Priam.

Inutile de dire ce que l'auteur de "The Phoenix and the Turtle" (ne pas traduire par "tortue" mais "colombe") peut penser de l'Ordre du Phénix de Harry Potter.
Et le mythe germano-bizarre de Tolkien, je n'en parle même pas !
Il y a plus qu'une différence de style entre Shakespeare et Tolkien ou Rowlings.

Écrit par : Lapinos | 18/05/2009

Les commentaires sont fermés.