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20/07/2010

Une journée avec... Delphine Barez, directrice du Port de Plaisance de Dunkerque.

Son jour le plus long : une veille de Tour de France à la Voile

Delphine Barez.jpg

Publié dans la Croix du Nord le 2 juillet 2010

La directrice du Port de Plaisance de Dunkerque nous fait partager un des jours les plus importants de l’année.

8 h 45. Delphine Barez laisse Nathan, trois ans, à l’école. Elle se rend au Port de Plaisance de Dunkerque, gare sa voiture. La journée commence par quelques coups de fils à passer et des rendez-vous prévus sur le port.

9 h 45. Nous sommes dans le bureau de Delphine Barez. Les baies vitrées du premier étage s’ouvrent sur les bateaux sagement alignés, sous le soleil. Le ciel est clair, pas un souffle ne vient rider l’eau. Le téléphone ne cesse de sonner. Delphine allume son ordinateur en décrochant, lit ses mails en répondant. « J’avais demandé un visuel pour mettre sur la plage... Il doit faire un mètre... » On prépare le lancement du Tour de France à la Voile, qui devrait s’élancer sur les flots mardi matin. En attendant, le village d’animation doit s’ouvrir samedi : stands, attractions, écrans géants...

10 h 15. Le fixe et le portable ont sonné en même temps. « On passe tout le temps du coq à l’âne dans ce métier... Mais je préfère ça à une journée programmée ». Sur ce, Fabienne, de la régie, passe avec sa chienne. La pause café est écourtée par le téléphone, une fois de plus.

10 h 30. En haut de l’escalier, nous croisons le skipper du Courrier Dunkerque, Daniel Souben. Vainqueur des deux derniers tours, il part favori cette année. Son bureau est situé juste à côté de celui de Delphine. Nous le quittons pour nous rendre au village d’animation. Et en vélo s’il vous plait, c’est plus rapide que la voiture ou les pieds !

11 h 15. Après un saut à la Communauté urbaine de Dunkerque, nous discutons avec des membres de l’équipage du Courrier Dunkerque qui va être mis à l’eau.

11 h 30. Delphine trouve l’électricien pour régler le problème de l’armoire de terre, un coffre métallique où se font les branchements électriques qui permettent l’alimentation des stands. Nous sommes au village d’animation. Les Farr 30 s’alignent sagement. Un beffroi sonne la demie de l’autre côté du bassin. Des tentes se dressent à droite, où se tiendront les stands du village.

12 h 00. Delphine navigue entre le portable et les électriciens, pour débloquer la situation. « Ca commence à m’agacer de voir des gens qui ne savent pas ce qu’il faut faire », confie t-elle au téléphone en soupirant. « Leurs armoires ne sont pas aux normes, nous explique t-elle ensuite. Vous voyez, c’est beaucoup de mise en relation, il faut transmettre les bonnes infos... » Elle effectue des aller-retours, part d’un côté et arrive de l’autre, s’excuse, un pied à terre, le calepin et le plan du site à la main.

12 h 45. Un mail à envoyer du bureau et nous déjeunons à l’estaminet A l’Abordage, qui donne sur le port.

14 h 00. Nous allons et venons entre les stands, qui commencent à s’installer. Delphine règle les soucis techniques sans quitter la selle. Les équipiers du TFV installent leurs girouettes en haut des mats. Des groupes d’enfants accompagnés circulent sur la jetée, le regard fixé sur les bateaux à voile que l’on prépare. Le soleil se voile légérement.

15 h 30. C’est la crise au stand de la CUD ! Le jeu « virtual skippers » qui sera en accès libre nécessite cinq ordinateurs branchés en réseau... Cinq ordinateurs qui ne sont pas là ! Delphine mutliplie les coups de fil pour régler la situation. Encore de la mise en relation...

15 h 45. Nouvelle crise. Le téléphone annonce un problème pour le dîner de ce soir : deux des barbecues ne sont finalement pas disponibles. « Appelle le Corsaire, ils ont peut-être ça. Mais ça sera des barbecues artisanaux à mon avis ! »

16 h 00. La sono fonctionne, on fait des essais avec l’écran géant. Les situations se débloquent l’une après l’autre. « J’ai une ou deux solutions pour mes ordinateurs en réseau... La réactivité de la Communauté Urbaine est là ! » Malgré les coups durs, la bonne humeur revient à chaque solution.

17 h 00. Sur le parvis de la Communauté Urbaine, face au bassin où s’alignent maintenant tous les Farr30 du TFV, on installe la scène. Delphine est maintenant au téléphone avec le restaurateur. La journée est loin d’être finie !

20 h 00. C’est le lancement de la soirée des équipages. Delphine est à l’accueil, saluant les invités. « J’espère que je vais avoir le temps de manger ».

24 h 00. Fin de cette journée exceptionnellement chargée... Nous avons sans doute assisté au « Jour le plus long » de Delphine Barez.

Publié dans Cité, Lille | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

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