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15/04/2009

Starmania trentenaire

C'était le 10 avril dernier : Starmania, le célèbre Opéra-Rock de Michel Berger et Luc Plamondon, soufflait sa trentième bougie.

Il y a trente ans, les artistes saluaient sous un tonnerre d'applaudissements. C'était en avril 79. On a raconté beaucoup sur cette histoire visionnaire, qui saluait avec pessimisme l'entrée dans les années 80, sous l'ombre d'un troisième millénaire menaçant. Il existe des sites racontant avec brio la formidable épopée de l'opéra (oui, l'opéra, car il n'existe aucun texte entre chaque chanson. Si c'était une comédie musicale, on entendrait du texte parlé, ce n'est pas le cas).

La victoire de Starmania sur le XXIème siècle, ce n'est pas la capacité des metteurs en scène et autres réformateurs plus ou moins doués à adapter, en coupant un bout, en ajoutant un texte, une chanson, supprimant des personnages pourtant pleins de charmes (le Grand Gourou Marabout, où est le Grand Gourou Marabout ?), mettant des robots où il n'y en avait pas (Roger Roger fait pourtant un si bon PPDA... mais c'est vrai que ce n'est d'actu). Non, la victoire de Starmania sur le monde moderne, est d'avoir réussi le pari de raconter une histoire éternelle dans un monde parallèle pseudo-visionnaire. C'est du pseudo visionnaire, bien sûr, parce que les villes de l'an 2000... Rappelons que Starmania ne se déroule pas dans les années 2000, mais dans les années 70 ! Un pseudo présent pour un pseudo futur, un véritable monde parallèle, le présent est donc quitte du passé.

balavoine1.jpgAller, souvenir-souvenir : c'est Johnny Rockfort le Ier, en 79, dans son beau(?) costume qui le mettait si bien en valeurs et augurait les futurs pyjamas craignos de ses futurs concerts persos... Irremplaçable interprète du SOS d'un terrien en détresse, et quand Michel Berger écrit une chanson pour quelqu'un, il se débrouille pour que personne d'autres ne puisse la chanter convenablement.

chicot1.jpgEn face, le principal opposant sur la scène (et complice en dehors) du précédent : Zéro Janvier, Ier bis (oui ça existe : la version studio, qui passe sur Nostalgie, du Blues du businessman, c'est Claude Dubois).

Publié dans Culture | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

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