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20/01/2009

Conclusions

Je dois avouer que ce stage, pour passionnant qu’il fut, n’a pas toujours été de tout repos. Cherchant sans cesse à approfondir mes enquêtes, je devais me faire violence pour décider d’apporter des articles qui me semblaient – parfois à tort – inachevés.

Ce stage a pourtant été la source de perpétuelles découvertes, notamment grâce à la politique suivie par le journal qui est d’envoyer les stagiaires au maximum sur le terrain, leur faisant étudier des sujets parfois à cent lieues de leurs préoccupations (j’ai ainsi bénéficié d’une formation accélérée dans les règles du rugby, et pu explorer le labyrinthe de la mairie de Yaoundé à plusieurs reprises). Mes collègues n’étant pas avares de conseils, je pense avoir véritablement eu l’occasion de me former durant ce stage.

J’ai apprécié en particulier l’ambiance et l’esprit d’entraide que l’on percevait dans les groupes de journalistes que je fréquentais, et regretté que cette ambiance soit moins perceptible à Mutations. Un climat un peu tendu, ce qui est aisément compréhensible au vu du contexte, contexte qui m’aura pourtant donné l’occasion de comprendre certains des rouages du quotidien. La concurrence exacerbée entre les deux tendances ne touchait pas les stagiaires, observateurs neutres.

Je me suis bien entendue avec le Rédacteur en Chef principal puis Directeur de Publication Alain Blaise Batongué, mon tuteur de stage au journal, qui a pris sur son temps malgré ses préoccupations, à l'époque nombreuses. Il s’avère pourtant que je me sentais plus proche personnellement des journalistes qui quittèrent la parution de la SMC pour suivre Haman Mana. J’ai un profond respect pour ce dernier, appréciant tant sa façon d’écrire que sa vision du journalisme au Cameroun.

Publié dans Cameroun, Far Away | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

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