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30/04/2009

L'expression populaire donne de la voix

1er mai à Arras

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« A Salah Hamouri, jeune franco-palestinien innocent, condamné à la prison par un tribunal militaire israélien en Palestine occupée ». Telle est la dédicace du 8e Salon du livre d'Expression Populaire et de Critique Sociale de ce 1er mai. Date symbolique : fête du Travail, jour des manifestations – la date s'écrit en rou

ge sur les agendas. Colères du Présent, l'association à l'origine de ce salon littéraire « alternatif », espère ainsi « promouvoir l'écriture et la littérature d'expression populaire ». Place de la Madeleine, cour du Palais Saint-Vaast, Casino, rue du Conseil – rebaptisée pour l'occasion rue des Arts Populaires... Arras va lire au rythme du Salon. 

L'objectif est aussi de promouvoir l'échange. Au Théâtre d'Arras, où des rencontres avec les auteurs sont animées par Radio P.F.M., la salle des concerts s'ouvre aux débats. La Place du Théâtre est envahie par diverses associations « pour qui solidarité n'est pas un vain mot ». Le 5e prix Jean-Amilda Meckert récompensera le meilleur livre d'expression populaire et de critique sociale de 2008. Dédicaces, livres neufs ou d'occasion, rencontres et musiques... Les profils variés des auteurs – de la sociologue Marie-Hélène Bacque au cofondateur de la LCR Daniel Bensaid – devraient permettre de croiser les regards. 

L'ensemble du programme sur www.coleresdupresent.com

Publié dans la Croix du Nord le 30 avril 2009

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24/04/2009

Bilbo, inquiétudes (1)

Nouvelle adaptation cinématographique en perspective... Cible de l'ouvrage : Tolkien, avec son Hobbit, souvent présenté comme l'introduction au Seigneur des Anneaux - en fait, c'est le Seigneur des Anneaux qui en est la suite. Peter Jackson reprend du collier, cet fois dasn un duo avec Guillermo Del Toro. Des raisons de s'inquiéter ? A voir.

Un regret, d'ores et déjà. Le film sera interdit au moins de 13 ans, comme les Seigneur des Anneaux. Dommage, quand on sait que le livre peut-être lu par des enfants de sixième. GDT lui-même confesse l'avoir lu à l'âge de 11 ans. Mais voilà, le cinéma actuel nécessite toujours plus de gore, de violence, d'effets spéciaux... GDT se veut pourtant rassurant : "J’espère que Mirkwood sera effrayant, que les énigmes dans l’obscurité contiendront leur dose de peur et de suspense.. Et j’espère que Smaug sera impressionnant quand il déchaînera sa colère… Tout cela sera très intense, mais pas gore."

Très bien. Peter Jackson enchérit en assurant que "Bilbo le Hobbit peut, et doit, être réalisé sur un ton différent. Le ton de ces histoires ne doit pas être influencé par les personnages que nous avons vu dans Le Seigneur des Anneaux. L’univers est différent au moment où se déroule Bilbo. L’Ombre n’est pas encore si puissante". Pour admettre ensuite que "la classe sera la même que celle de la trilogie" (Ah ! Ce terme de trilogie ! Alors que le Seigneur des Anneaux est UN livre en SIX partie, éditées deux par deux pour des raisons budgétaires, et contre l'avis du Professeur qui voulait tout éditer en un livre...)

Si j'ai Internet demain, on trouvera peut-être sur ce blog les motifs que j'ai cru déchiffrer dans le "tchat" entre GDT, PJ et "la communauté des fans" (paraît-il). 

A suivre...

source : elbakin

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23/04/2009

Blocage : Lille 3, entre brouillard du petit-déjeuner et flou artistique

Les étudiants de Lille 3, qui ont connu 3 blocages en 4 ans, montrent leur lassitude.

p4_essentiel_lille3.JPGIl est 16 h, veille des vacances de printemps à Lille 3. Malgré le blocage, on y entre comme dans un moulin. Ca sent la fin. Une dizaine d’étudiants discutent encore de l’avenir du mouvement. Ce matin ils ont mis de l’ordre « de façon à éviter ce travail au personnel d’entretien. » Certains interprètent ce rangement de façon plus optimiste : « on reprendra les cours à la rentrée, comme d’habitude ! » En espérant ne pas réitérer «l’exploit» des universités qui ont revoté le blocage à la rentrée. Le président de l’Unef a prévenu : « les examens seront véritablement en danger si le mouvement continue au-delà des vacances ». Lille III, fac particulièrement frondeuse, n’était pourtant pas en pointe du mouvement cette année. Le blocage commence tardivement le 19 mars. De fait, l’heure est vraiment à la lassitude. « J’ai rêvé que les murs délabrés des amphis s’effondraient, et que les bloqueurs mourraient asphyxiés petit à petit...» peut-on lire sur Internet le 1er avril. « C’est une minorité qui bloque. Les autres restent chez eux. Les AG sont trop longues, je travaille ! » témoigne Pauline, 22 ans. Marco, 21 ans, a participé à deux blocages : « C’est le troisième en quatre ans. Sans parler d’un essoufflement, les étudiants en ont marre, les profs aussi...» Voilà, c’est dit, et de la bouche d’un bloqueur encore. 

Examens dans le flou...

Blasés, les étudiants attendent les examens. L’administration communique au compte goutte envers la presse comme envers les étudiants. Elle annonce le contrôle terminal aux « dates prévues et reporte, en concertation avec les directeurs d’UFR et les présidents de jury, les évaluations du contrôle continu à la semaine du 18 au 23 mai ». Les professeurs fixent de leur côté les modalités de leur examen. Marco espère que « les examens porteront sur le programme étudié, comme on nous l’a assuré en conseil d’administration ». Pauline, qui en est à son troisième blocage, est sceptique. « Ils ne nous feront aucun cadeau, à nous de travailler à partir des cours mis en ligne, des bibliographies données en début de semestre...» Un enseignant, qui garde l’anonymat, témoigne avoir passé des jours à   « taper des cours, des plans, des résumés, pour les étudiants. Où l’on voit que le blocage nous donne un surcroît de travail», conclut-il, amer. Un autre propose de faire cours dans un café. « J’ai emprunté des chaises à mon voisin et proposé à la classe de venir plutôt faire cours chez moi », indique Pauline. Solutions de secours que regrette une professeur d’histoire contemporaine : «une mise en ligne ne peut remplacer un cours ou un TD. Un enseignant attentif à son auditoire module sa parole en fonction de ce qu’il voit, de ce qu’il perçoit ; il suspend sa phrase, s’assure que tout le monde a bien compris, donne, si nécessaire, des explications complémentaires ». Un idéal que professeurs et étudiants n’ont pas toujours la joie de voir se réaliser dans des universités comme Lille 3.

Publié le 23 avril 2009 dans la Croix du Nord

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22/04/2009

A propos de la Concélébration...

 

avant vatican 2.jpg
après vatican 2.jpg
Autre conclusion possible moyennant un mauvais esprit congénital ou une phobo-allergie post-tridentinite aiguë (non, je ne consulte pas. Pourquoi ?) :
Un prêtre d'avant en vaut trois d'après...

21/04/2009

L'Islam serait-il insoluble dans la France ?

Les français d'origine musulmane n'hésitent plus à attaquer en justice s'ils se sentent discriminés.

Cette petite phrase d'apparence anodine, au coeur d'un article laissant la part belle à la tolérance, me laisse songeuse, depuis ce matin.

20070810fraterniteinside.jpgJe connaissais les "français musulmans", mais les "français d'origine musulmane", ça me fait bien rigoler. A ma connaissance, on pouvait être français d'origine chinoise, hongroise, algérienne ou malienne... mais l'Islam, c'est une religion, pas une région.

images-1.jpegDes "français musulmans" aux "français d'origine musulmane", le symbole d'une évolution curieuse des mentalités - je me comprends. Par "français musulman", on entend français et musulman, les deux identités n'étant pas antinomique. Par "français d'origine musulmane", on pourrait entendre que l'Islam n'est pas d'origine française... Ou que la France n'est pas, à l'origine, une terre d'Islam.

Un lapsus qui ne signifie sans doute rien de la part de l'auteur de l'article, dont le compte-rendu est par ailleurs un modèle de neutralité.

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