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22/07/2010

Eté studieux pour la Catho, aux quatre coins du monde

univdete.pngL’Université catholique de Lille lance en juillet sa 10ème université d’été internationale.

"A Unique Experience at the Crossroads of Europe" : c’est en anglais bien sûr que l’université Catholique de Lille annonce son université d’été à destination des étudiants internationaux. Depuis le 1er juin et jusqu’au 15 juillet, l’université accueille des étudiants de plus de 19 nationalités dans trois programmes : cours de culture et de langue française, cours correspondant au cursus des étudiants, et enfin, visites culturelles et rencontres avec des entreprises régionales. Ils ont autour de 20 ans, et sont tous titulaires du baccalauréat ou équivalent. Créée en 2001, l’université d’été connaît un succès croissant : de 27 étudiants la première année, elle en accueille 130 en 2009... Cette année, en raison de la crise, les effectifs sont plus réduits : 67 ont fait le grand pas dans le Nord, dont beaucoup d'Amérique (Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud) et douze Chinois.

L’objectif ? Etudier à l’étranger sans mettre en péril un cursus entamé dans son pays d’origine, apporter un plus à son CV, augmenter ses notes dans son université d’origine (en fonction des partenariats)... les raisons qui peuvent pousser les étudiants à s’inscrire sont multiples. Le déroulement de l’université d’été se veut "centré sur l’étudiant". "Cette année, nous étions moins nombreux. nous avons pu mettre en place un programme individualié", témoigne Audrey Vanpeperstraete, chargée de la mise en place du programme. Pas plus de 15 élèves par classe, les cours s’appuient sur "des exposés oraux, des sketchs et un entraînement à l’écrit." Pas question de perdre son temps. L’université promet une reconnaissance académique. La session n’est pas non plus donnée. Les différents programmes proposés coûtent 2250 € pour leur totalité, une somme rondelette, même si ce prix inclut les transports à Lille, le logement en résidence universitaire, les déjeuners, ainsi que des sorties culturelles et des loisirs en groupe.

Ville à taille humaine
L’université d’été a quelque chose de festif et d’estival : les étudiants en profitent pour nouer des contacts. "Lille, c'est même mieux que Paris", assure un étudiant en fin de session. Le corps professoral fait preuve de la même excitation, entraînant à leur suite les étudiants de leur pays. Garrett Epp, Canadien, est professeur à l’université d’Alberta. Il vient pour la seconde fois participer, "avec des étudiants de l’université d’Alberta où j’enseigne l’ancienne littérature anglaise. Mais durant l’ESP (European Summer Program), je vais me pencher sur l’histoire plus récente, me concentrer sur la première guerre mondiale". Certains de ces enseignants ont fait de l’ESP un incontournable de l’été. C’est le cas de Jennifer Clark, professeur à l’université de Greenwich en Grande Bretagne. "Ce sera mon troisième ESP et je suis vraiment impatiente de vous accueillir tous à Lille, ma seconde maison !", assurait-elle à deux mois du lancement. Fëte de la musique, virée les week-ends, Bienvenue chez les Ch'tis... Cette "ville à taille humaine" charme chaque année la plupart des jeunes voyageurs !

Publié dans la Croix du Nord le 9 juillet 2010.
Les traductions sont de la rédaction

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20/07/2010

Une journée avec... Delphine Barez, directrice du Port de Plaisance de Dunkerque.

Son jour le plus long : une veille de Tour de France à la Voile

Delphine Barez.jpg

Publié dans la Croix du Nord le 2 juillet 2010

La directrice du Port de Plaisance de Dunkerque nous fait partager un des jours les plus importants de l’année.

8 h 45. Delphine Barez laisse Nathan, trois ans, à l’école. Elle se rend au Port de Plaisance de Dunkerque, gare sa voiture. La journée commence par quelques coups de fils à passer et des rendez-vous prévus sur le port.

9 h 45. Nous sommes dans le bureau de Delphine Barez. Les baies vitrées du premier étage s’ouvrent sur les bateaux sagement alignés, sous le soleil. Le ciel est clair, pas un souffle ne vient rider l’eau. Le téléphone ne cesse de sonner. Delphine allume son ordinateur en décrochant, lit ses mails en répondant. « J’avais demandé un visuel pour mettre sur la plage... Il doit faire un mètre... » On prépare le lancement du Tour de France à la Voile, qui devrait s’élancer sur les flots mardi matin. En attendant, le village d’animation doit s’ouvrir samedi : stands, attractions, écrans géants...

10 h 15. Le fixe et le portable ont sonné en même temps. « On passe tout le temps du coq à l’âne dans ce métier... Mais je préfère ça à une journée programmée ». Sur ce, Fabienne, de la régie, passe avec sa chienne. La pause café est écourtée par le téléphone, une fois de plus.

10 h 30. En haut de l’escalier, nous croisons le skipper du Courrier Dunkerque, Daniel Souben. Vainqueur des deux derniers tours, il part favori cette année. Son bureau est situé juste à côté de celui de Delphine. Nous le quittons pour nous rendre au village d’animation. Et en vélo s’il vous plait, c’est plus rapide que la voiture ou les pieds !

11 h 15. Après un saut à la Communauté urbaine de Dunkerque, nous discutons avec des membres de l’équipage du Courrier Dunkerque qui va être mis à l’eau.

11 h 30. Delphine trouve l’électricien pour régler le problème de l’armoire de terre, un coffre métallique où se font les branchements électriques qui permettent l’alimentation des stands. Nous sommes au village d’animation. Les Farr 30 s’alignent sagement. Un beffroi sonne la demie de l’autre côté du bassin. Des tentes se dressent à droite, où se tiendront les stands du village.

12 h 00. Delphine navigue entre le portable et les électriciens, pour débloquer la situation. « Ca commence à m’agacer de voir des gens qui ne savent pas ce qu’il faut faire », confie t-elle au téléphone en soupirant. « Leurs armoires ne sont pas aux normes, nous explique t-elle ensuite. Vous voyez, c’est beaucoup de mise en relation, il faut transmettre les bonnes infos... » Elle effectue des aller-retours, part d’un côté et arrive de l’autre, s’excuse, un pied à terre, le calepin et le plan du site à la main.

12 h 45. Un mail à envoyer du bureau et nous déjeunons à l’estaminet A l’Abordage, qui donne sur le port.

14 h 00. Nous allons et venons entre les stands, qui commencent à s’installer. Delphine règle les soucis techniques sans quitter la selle. Les équipiers du TFV installent leurs girouettes en haut des mats. Des groupes d’enfants accompagnés circulent sur la jetée, le regard fixé sur les bateaux à voile que l’on prépare. Le soleil se voile légérement.

15 h 30. C’est la crise au stand de la CUD ! Le jeu « virtual skippers » qui sera en accès libre nécessite cinq ordinateurs branchés en réseau... Cinq ordinateurs qui ne sont pas là ! Delphine mutliplie les coups de fil pour régler la situation. Encore de la mise en relation...

15 h 45. Nouvelle crise. Le téléphone annonce un problème pour le dîner de ce soir : deux des barbecues ne sont finalement pas disponibles. « Appelle le Corsaire, ils ont peut-être ça. Mais ça sera des barbecues artisanaux à mon avis ! »

16 h 00. La sono fonctionne, on fait des essais avec l’écran géant. Les situations se débloquent l’une après l’autre. « J’ai une ou deux solutions pour mes ordinateurs en réseau... La réactivité de la Communauté Urbaine est là ! » Malgré les coups durs, la bonne humeur revient à chaque solution.

17 h 00. Sur le parvis de la Communauté Urbaine, face au bassin où s’alignent maintenant tous les Farr30 du TFV, on installe la scène. Delphine est maintenant au téléphone avec le restaurateur. La journée est loin d’être finie !

20 h 00. C’est le lancement de la soirée des équipages. Delphine est à l’accueil, saluant les invités. « J’espère que je vais avoir le temps de manger ».

24 h 00. Fin de cette journée exceptionnellement chargée... Nous avons sans doute assisté au « Jour le plus long » de Delphine Barez.

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Une journée avec... Delphine Barez, le Tour de France à la Voile

C

est peu de dire que Delphine Barez est une fan du Tour de France à la Voile. Elle en est un des principaux organisateurs, du fait de ses responsabilités au Port de Plaisance. Et à Dunkerque, pas question d’être à la traîne ! Tout le monde doit resserrer les rangs derrière Daniel Souben, le skipper du Courrier Dunkerque, le Farr30 de la Communauté Urbaine de Dunkerque vainqueur des deux dernières éditions.

d6d1c39374.jpgLa dunkerquoise, sans être issue du milieu de la voile, connaît la question ; d’autant que la ville de Dunkerque est celle qui a le plus accueilli la compétition. « Je m’en occupe maintenant depuis 2002. Et on a toujours eu du bol avec le temps ! Les équipages repartent tous avec des coups de soleil... » La météo est pourtant le seul imprévu du tour. L’année dernière, une alerte orage a failli gacher la fête. Fausse alerte, mais qui a empêché un groupe d’enfants de se déplacer au village d’animation.

« La majeur partie de mon travail au Port, c’est de l’organisation », confie Delphine. La TFV ne fait pas exception à la règle. Le travail de préparation s’étend sur plusieurs semaines, avec un pic la veille. « Une fois que ça sera lancé, ça ira mieux », assure la directrice du Port de Plaisance, dans l’attente d’une minute de repos. « Tout est installé maintenant, mais il y a encore des réajustements à faire ». Le village d’animation est ouvert à partir du samedi. Il s’étend sur la jetée du bassin où s’alignent les bateaux du TFV, et se trouve donc sous la responsabilité de Delphine.

Lancement de l'été

Mais le Tour de France à la Voile, c’est aussi l’accueil des équipiers, sur les parkings et les hôtels avoisinants. Les professionnels prennent d’assaut les chambres de la ville, les équipages d’étudiants ou d’amateurs campent sur le port même. Tentes igloo, matelas gonflables, duvets... s’entassent sous les fenêtres mêmes des bureaux du port. En terme d’infrastructure, le défi est tous les ans à relever.

Le TFV lance l’été ; une fois cet événement passé, les mois de juillet et d’août sont plus tranquilles. le budget et les projets de l’année suivante sont à l’étude à partrir de septembre. Pour le Port de Plaisance, le TFV est donc la conclusion de l’année. La ville a de nouveau accepté de l’accueillir en 2011.

Organiser un tel événement, central à Dunkerque, est source de fatigue. Mais pour Delphine Barez, au four et au moulin pendant la semaine précédent le Tour, « le TFV est une fête. Ca reste sympa à préparer, et c’est un événement majeur pour les dunkerquois. Je suis fière de l’organiser ». Et Delphine Barez a de quoi être fière : elle est marraine du Courrier Dunkerque !

Publié dans la Croix du Nord, le 2 juillet 2010

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Une journée avec... Delphine Barez

A  

ttablée devant un tartare de thon, au déjeuner, Delphine se prête de bonne grace à nos questions.

L’été ?
Ce qui est frustrant, c’est de ne pas pouvoir passer plus de temps avec les plaisanciers.

Un autre métier ?
Je n’y pense même pas ! Bon, je m’adapterais à tout dès qu’il y a du contact et une mission de développement. Il me faut du pilotage de projet. Et l’aspect humain est important aussi, j’aime travailler en groupe.

Le vélo ?
Mon mari est vice-président du club Lille Dunkerque Littoral Cyclisme, il participe à des raids multisport à l’international : Abou Dabi, Bolivie... en altitude ou dans le désert ! Récemment, nous avons reçu des cyclistes de Singapour à la maison pour un échange. Moi, dès que je peux, je fais du vélo et je cours.

La famille ?
On va pouvoir se retrouver un peu, je vais essayer de passer du temps avec eux. C’est speed le matin, mais avec la fin des classes on sera plus tranquille le soir. J’essaie de partir plus tôt pour profiter des enfants. On va partir deux semaines fin juillet... Une mise au vert sans téléphone et sans stress !

Un resto ?
Le Corsaire ! C’est un restaurant sur le port de plaisance, qui a été construit dans un ancien bâtiment de la météo. On y a une vue magnifique sur le bassin... C’est toute l’image de Dunkerque ! Un beau cadre, mais aussi une bonne cuisine.

Saint Eloi ?
Je lui préfère la petite chapelle, Notre Dame des Dunes. C’est un lieu plus secret, mal connu des dunkerquois. Même si je me suis mariée à Saint Eloi !

Michel Delebarre ?
C’est mon chef. Mon patron. Un moteur pour le territoire. C’est quelqu’un qui sait mener les troupes, un ambitieux et un engagé.

Sabine L’Hermet ?
En temps que directrice de l’Office de tourisme, elle est très engagée dans ce qu’elle fait. Elle représente bien Dunkerque dans son image, son sens de l’accueil et son dynamisme.

Le Pape ?
Je trouve que Benoît XVI ne remplace pas le précédent. Il n’a pas l’image que j’attendrais d’un pape. Je crois que Jean-Paul II passait mieux auprès des jeunes... Mais bon, je ne me penche pas non plus beaucoup sur la question.

Et Dieu ?
J’ai reçu une éducation chrétienne, j’ai franchi toutes les étapes : communion, confirmation... Maintenant, je ne suis pas pratiquante. Mais je pense que j’entraînerais mes enfants dans ce chemin. Surtout pour des questions d’éducation, qu’ils apprennent le respect, le collectif... surtout le respect. Ce sont des valeurs que les jeunes d’aujourd’hui perdent un peu...

Publié dans la Croix du Nord le 2 juillet 2010

 

Delphine Barez en quelques lignes...

Delphine Barez est née à Zuydcooto, près de Dunkerque. Elle a 36 ans. Après un début de carrière au syndicat intercommunal Dunes de Flandres, elle a rejoint le Port de Plaisance de Dunkerque en 2002, dont elle est la directrice. La voile n’est pas sa spécialité, pas plus que la mer ; mais elle a toujours vécu à côté, et elle a bien-sûr eu l’occasion de se faire des virée en mer ! Lé vélo est son élément : son mari est cycliste amateur. Elle est mariée et mère de deux enfants, Nathan, trois ans, et Anna, six mois.

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Delphine Barez vue par Franck Marrelec, maître du Port

Delphine, elle sait partager les moments d’action et de réflexion. Elle est dynamique. Elle mène de front une vie de famille et une vie professionnelle, dans un contexte qui évolue. Elle est mariée, avec deux jeunes enfants, et elle travaille ici depuis 2004. Quand elle s’absente, j’ai toujours un intervenant au-dessus qui peut la remplacer pour prendre les décisions, puisque le Port de Plaisance est géré par un syndicat mixte.

Delphine a un bon rapport humain avec ses collaborateurs, les intervenants et autres professionnels. C’est quelqu’un qui sait s’investir quand il faut, elle est très disponible, et bonne conseillère. Ici, nous faisons un travail d’équipe : nous sommes dix, dont 4 ou 5 dans l’équipe la plus proche : comptable, régisseur...

Le travail de Delphine est beaucoup un travail de bureau, en temps normal. Elle règle la gestion et l’administratif, mais c’est aussi elle qui monte les projets. Ceux qui reviennent tous les ans, et ceux que l’on redéfinit d’une année sur l’autre.

L’été ? Normalement on l’a déjà préparé, c’est passé au plan administratif... Maintenant tout dépend de l’afflu d’étrangers. On a 600 places à l’année, qui partent l’été pour les vacances, et entre 3 et 5000 bateaux qui font escale ici pendant l’été. C’est un métier de tourisme. Je suis au contact des plaisanciers. Quand j’ai de l’argent à demander, je vais voir Delphine... Qui accepte ou pas ! C’est en fonction du budget.

Publié dans la Croix du Nord, le 2 juillet 2010

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