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30/07/2010

Jeunes organistes : des stages à Arras atour d'un art liturgique

Sébastien Renard, l’organisateur du stage
orguerenard.jpgNous accueillons tous les jeunes qui désirent se former en musique, en liturgie, à passer une semaine agréable. Agréable, parce qu’il y a aussi des veillées, des concerts, des moments plus sportifs... La plupart des stagiaires sont pensionnaires, avec aussi quelques demi-pensionnaires. Certains étudient au Conservatoire, viennent ici pour approfondir le métier d’organiste liturgique, car le tout c’est ça : ici, nous voulons former au métier d’organiste liturgique. Il y a de tout : nous avons un jeune de 8-9 ans, les âges vont jusqu’à 25 ans. Ils sont divisés en groupe, par âge et en fonction de leur niveau.
Certains continuent la formation à l’orgue durant l’année. Ce stage s’inscrit le plus souvent soit comme une initiation, un point de départ, soit comme une étape dans une formation plus continue. Nous travaillons en lien avec le Centre Diocésain de Musique d’Arras, dont les deux professeurs enseignent à 40 élèves à raison d’une demi-heure par semaine. L’objectif, là encore, est de former à la musique liturgique. Ce stage fait partie de la pastorale des jeunes ! Un temps de prière est prévu, mais le stage reste ouvert à tous. Certains ne joueront pas à la messe... et ça dépend aussi de l’accueil reçu en paroisse !
Ca doit faire environ 45 ans que le stage existe, et nous avons les mêmes effectifs depuis 5 ou 6 ans. Cette année, les stagiaires sont 70, répartis sur deux stages : celui du mois de juillet, du 5 au 10, et un autre fin août du 23 au 28, pour lequel il est toujours possible de s’inscrire ! Je rappelle d’ailleurs qu’on peut nous contacter sur jeunes.organistes.arras@orange.fr, ou au 03 21 21 40 45.

 

orguealice.jpgAlice, 12 ans 1/2, stagiaire depuis trois ans
A la messe le dimanche, il y a tout le temps de l’orgue, mais c’était la seule occasion que j’avais d’en entendre. Et puis ma cousine avait fait un stage d’orgue et m’en a parlé, ça m’a intéressé. Cela fait maintenant trois ans que je participe à ce stage  ! Je joue habituellement de la flute traversière, mais j’ai aussi un piano chez moi, ça me permet de m’entraîner au clavier. Le stage permet de se débrouiller un peu. Le dernier jour, les parents viennent et on leur offre un concert. Bien sûr, ça serait bien de jouer en public, à la messe, mais il faudrait que je m’y connaisse un peu plus ! Le clavier ça va, mais je n’utilise pas encore les pédales. L’orgue, ce n’est pas difficile, et c’est intéressant. Ici on ne joue pas tout le temps dans la même salle. On a le choix de jouer sur des claviers électroniques ou sur un vrai orgue. Evidemment, c’est beaucoup plus agréable de jouer sur un orgue avec des tuyaux ! L’ambiance, c’est génial ! On se fait plein d’amis qui reviennent tous les ans, mais on s’amuse bien aussi avec les nouveaux. On est presque tous pensionnaires, on dort dans des chambres à deux.
Mais au moment de l’inscription, il est possible de choisir avec qui on veut dormir, alors ça se passe bien ! Et puis il y a des moments de détente, des ateliers, du sport... Je me souviens de la première fois que j’ai participé au stage, il y a trois ans. Je me suis tout de suite bien intégrée, dès le premier jour. On est tout de suite dans le bain ! Bien-sûr, l’an prochain je recommence ! C’est l’occasion de découvrir des choses, de se faire des amis... Et puis ça serait bien de jouer un peu plus souvent de l’orgue.

 

orguehonoree.jpgHonorée, 14 ans, violoncelliste...
C’est aussi ma troisième année au stage. Ca donne l’occasion de progresser. Je fais de la musique à côté, du violoncelle, et j’ai commencé l’orgue il y a deux ans au Conservatoire de Saint-Omer. Ce qui me plait, dans ce stage ? Jouer de l’orgue. Approfondir nos notions, et se retrouver entre organistes. Il y a un peu de tout les niveaux, c’est sympa. Les plus âgés peuvent aussi nous donner des trucs.
L’ambiance ? C’est génial ! L’ambiance est vraiment bien, chacun vient parce qu’il a envie de venir, et non parce qu’il est obligé par les parents ou l’école. Ce sont des « vacances musicales » en quelques sortes ! C’est la première fois que je suis pensionnaire. Est-ce que c’est mieux ? Je ne sais pas, ce n’est que le premier jour. Mais l’année dernière, où j’étais demi-pensionnaire, les parents venaient me chercher, me ramenaient... C’était autant de temps que je ne passais pas avec les autres, et c’est un peu frustrant. Ce qui est sympa au stage, c’est qu’on retrouve les mêmes amis tous les ans. La plupart sont de la région, mais il y en a aussi qui viennent de Paris ou de Lyon.
Jouer en paroisse, c’est un objectif, bien-sûr. J’ai déjà joué des morceaux pendant l’Offertoire ou la Communion, mais je n’ai encore jamais accompagné de chants. Ca viendra. Au début j’avais le trac, maintenant ça va... A la fin, c’est comme pendant un concert, on ne s’inquiète plus trop. Mais ce n’est pas tout a fait la même chose. Pendant un concert, les gens qui écoutent sont venus là pour écouter, tandis qu’à la Messe, les gens sont d’abord la pour la Messe, et écoutent seulement ensuite. C’est une pression différente.
L’année prochaine, si j’y retourne ? Ah oui !

 

orguemickael.jpgMickael, 29 ans, professeur d’orgue
J’étais élève dans ce stage en 1991, et j’y suis maintenant professeur depuis 2001. Je suis en plus trésorier de l’association, que j’ai rejoint en 2001. Comment j’ai découvert l’orgue ? Il y en avait un qui traînait dans un coin du salon... je plaisante. Ma sœur en faisait. J’ai commencé à y toucher aussi. Au début je faisais beaucoup de bruit... J’ai joué en paroisse, à Saint Omer dont je suis originaire. Mes neveux ont pris ma suite là-bas, et je suis maintenant à Lille où je joue moins souvent et jamais en paroisse.
Les stagiaires sont de tous les niveaux, du débutant à celui qui a dix ans d’orgue derrière lui. Ils ont différentes raisons de venir, et il faut s’adapter. Je suis professeur de clavier, donc plutôt avec les débutants. Chaque professeur a trois élèves, qu’il prend lors de cours de 3/4 d’heure, et il les voit l’un après l’autre. Les élèves jouent trois fois dans la journée, sur différents instruments, on en a une vingtaine. De temps en temps on peut prendre trois élèves en même temps, pour leur expliquer quelque chose sur l’orgue. Le reste du temps ils jouent seuls.
C’est la maison diocésaine qui nous accueille. Les professeurs sont aussi pensionnaires ! Nous sommes donc chargé de l’animation du stage. Moi, je m’occupe de l’atelier sport. On va faire du foot, mais j’ai prévu des raquettes de ping-pong au cas où il ferait mauvais. Enfin, on dirait que le temps se remet au beau, donc ça sera plutôt foot ! Il y a aussi des ateliers théâtre, ou des atelier décors pour préparer les veillées du soir...
Je pose des congés pour venir ici, et je reviens fatigué ! Mais on a envie de venir. C’est du travail, mais on est heureux de ce qu’on fait.

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29/07/2010

Conférences à foison sur la côte pendant l’été

arrasconférences.jpgLa pastorale du tourisme nous invite à la reflexion cet été...
Après le soleil sur la plage, l’éclairage d’un intervenant pourrait tomber à point pour combler une journée de farniente... La pastorale du tourisme propose une série de conférences sur divers thèmes, les mercredis, jeudis et vendredis de vacances. En effet, les "mercredis de Ste Cécile", les "jeudis de Berck" et les "vendredis du Touquet" font cause commune pour attirer des conférenciers.
L’expérience commençait les 15 et 16 juillet acec Alain Cugno, philosoph, rédacteur en chef de la revue "prison-justice", sur la "philosophie du bonheur". Mais les conférences ne sont pas toutes aussi philosophique. Signalons ainsi que les jeudi et vendredi 22 et 23 juillet, la semaine prochaine, Isabelle Renaud-Chamska présentera "Marie-Madeleine dans l’Art". Une femme qui fait parler d’elle depuis deux mille ans : "Disons qu’elle est dans le pot commun, clin d’œil vers ce pot de parfum qu’elle arbore sur les représentations dont elle enchante tant d’églises et de musées". Docteur d’Etat en Lettres et diplômée de théologie, Isabelle Renaud-Chamska a été secrétaire générale du Comité national d’art sacré de 1994 à 2003. Elle est aujourd’hui présidente d’Art, Culture et Foi à Paris. Elle a publié en 2008 "Marie Madeleine en tous ses états" aux Editions du Cerf. La conférence présentera un parcours jalonné par les représentations de Marie Madeleine depuis l’aube du Christianisme jusqu’à nos jours, tant dans la peinture que dans la littérature.

Changement de sujet la semaine suivante : le 29 et 30 juillet, Thérèse Lebrun, Présidente-Recteur de l’Université Catholique de Lille, vient exposer son parcours au service des Jeunes et de l’Eglise. Retenez aussi dès maintenant une conférence qui risque de faire parler d’elle... mi août, Geneviève Sion-Charvet, Docteur en histoire, animera une conférence qui s’intitule "Bible et Coran, l’enseignement du fait religieux à l’école laïque".
Sortez vos agendas...

Publié dans la Croix du Nord le 16 juillet 2010

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28/07/2010

Le camp, créateur d’un autre rapport au temps

jeannettes.jpgA la veille du camp, une cheftaine de Lambersart raconte...
"QUAND on est chef, on n’a jamais une minute pour nous ; surtout avec les petits". Eléonore n’avait pas encore 18 ans cette année, quand elle s’est mise au service de son groupe scout ; et être cheftaine n’est pas de tout repos, surtout à la veille du départ en camp. La "Ronde" (filles de 8 à 12 ans) de son groupe, (la III Lambersart SUF) quittait la ville dimanche 11 juillet pour une semaine de camp à Comines. Vendredi, elle croise un bout de choux de 8 ans qui vient la voir, s’inquiétant de la préparation de son sac de camp : "il me manque un des cinq objets, le dizenier, est-ce que c’est grave ?" Eléonore la rassure rapidement : elle ne sera pas handicapée pour autant ! Les cinq objets, ficelles, crayon, mouchoir, dizenier et carnet, doivent être toujours dans la poche de la jeannette (ou du louveteau) débrouillard. Parce que de la débrouillardise, il en faut : "tout le monde dort sous tente. Elles doivent les monter elles-mêmes, mais on les aide... ça peut prendre une heure et demi", soupire Eléonore. Les tentes, les "installs" : vaisselier, table à feu pour la cuisine, coin toilette... "chez les jeannettes, ce dernier est toujours extrêmement étudié !" témoigne Eléonore en riant.

Rapport au temps
"C’est hyper speed. On n’a pas de temps pour soi. Jamais de sièste, puisqu’on prépare les jeux..." Pour les chefs, le camp scout, c’est le temps du service. Le camp, c’est le grand test : pendant l’année, on a appris à gérer son autorité, mener un groupe, s’organiser. Pendant le camp, on apprend à être tout entier dévolu aux jeunes et aux enfants qu’on est là pour faire grandir - surtout chez les plus jeunes, jeannettes/louvettes/louveteau, une tranche d’âge similaire dans tous les mouvements.
Un temps différents pour les chefs, une autre temporalité pour les enfants aussi. "A la Ronde (l’équivalent des louveteaux pour les filles, chez les SUF) de Lambersart, on a l’habitude de ranger les montres. Du coup, les jeannettes sont plus à l’écoute de la nature : il fait jour, on se lève, il fait nuit, on fait silence et on dort". A l’écoute de la nature, à l’écoute de l’autre aussi, dans un emploi du temps qui "leur apprend la liberté. Elles se détachent de leur ordinateur et de leur programme télé..." Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour ces enfants du XXIème siècle !

Publié dans la Croix du Nord du 16 juillet 2010

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Une exposition pour dévoiler le Trésor de la Cathédrale

expoarras.jpgMusée des Beaux-Arts et Cathédrale offrent de découvrir un patrimoine méconnu

Fruit d’un partenariat entre La Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS) et le Musée des Beaux arts, l’exposition "TrésorS" commençait le 1er juillet pour trois mois et demi, entre la cathédrale d’Arras et le Musée.

Les "Trésors", ce sont ceux contenus dans le Trésor de la cathédrale. Le Trésor est en fait l’espace où l’on met en sécurité vases sacrés et objets de culte de valeur, ainsi que chartes et cartulaires. Le Trésor était donc le "coffre-fort" dans lequel on cachait les objets précieux du culte. Celui de la cathédrale d’Arras, maintenant à l’abri d’une salle dans le Musée des Beaux-Arts, est particulièrement conséquent et méritait bien cette exposition. Le vernissage avait lieu le 2 juillet. L’objectif ? découvrir ou redécouvrir les chefs-d’oeuvre du patrimoine religieux de la région, et donner des clés aux visiteurs pour mieux comprendre cet Art Sacré que l’on oublie souvent.

Un millier d’oeuvre est en réserve dans les placards du Musée, dont "seulement" un quart est présenté ; une exposition complète et extrêmement riche. Le musée des Beaux-Arts d’Arras donne accès aux salles du Trésor, après un an de fermeture. La cathédrale accueille, dans le même temps, une exposition qui doit permettre de mieux appréhender le Trésor, les deux sites se complétant volontairement.

Un patrimoine vivant
"Contrairement aux objets exposés au musée, le Trésor a la spécificité d’être un patrimoine vivant encore utilisé dans le cadre du culte", nous apprend la Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS). L’exposition dans la Cathédrale participe encore plus à donner vie à ce Trésor. Car il ne s’agit pas seulement d’une exposition : en janvier dernier, une trentaine d’artistes étaient invités à réfléchir à cet événement, par le dialogue avec les objets du Trésor. Leur regard contemporain permettra de s’interroger sur ce patrimoine ; les artistes, en effet, présentent dans la cathédrale et dans la grande sacristie tableaux, sculptures, gravures, vitraux à découvrir dans la cathédrale et la grande sacristie.

Ce n’est qu’un pan de cette exposition, qui a aussi comme objectif de retracer "l’histoire des lieux, de la constitution du musée diocésain, créé par Mgr Lestoquoy au début du XXe siècle, jusqu’ à sa transformation et sa valorisation par la Direction Régionale des Affaires Culturelles en 1997", explique encore la CDAS. L’exposition permet ainsi d’appréhender de façon historique, artistique et symbolique, les objets consacrés à la Gloire de Dieu.

Publié dans la Croix du Nord, le 9 juillet 2010

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23/07/2010

A une semaine du départ, un pèlerin de Compostelle témoigne

compostelle.pngSœur Marie-Dominique Treacy marchera pour les victimes du séisme à Haiti.

Départ le 16 juillet, dans quelques jours. Les pèlerins de Compostelle du diocèse de Cambrai sont normalement fin prêts. Ils marchent quelques tronçons du chemin, ou parcourront l’intégralité entre Saint Jean Pied de Port et Saint Jacques de Compostelle. C’est le cas de Sœur Marie-Dominique Treacy, 67 ans, qui marchera pour la première fois sur les routes de Saint Jacques. "C’est une année jacquaire, une année spéciale", explique t-elle. Cette année, la Saint Jacques tombe un dimanche, et les pèlerins pourront franchir la porte sainte, exceptionnellement ouverte. Mais Sœur Marie-Dominique ne part par à Compostelle simplement pour l’ambiance d’une année jacquaire.
Comme beaucoup de pèlerins, elle emporte avec elle des intentions de prière bien particulières. "Je me suis vraiment décidée à partir en janvier. Il y avait eu le tremblement de terre à Haiti. Je me suis dit que pour eux, là-bas, ce n’est pas facile. Un pèlerinage à pied n’est pas facile tous les jours non plus. Leur courage me donnera du courage..." Marcher pour Haiti, en union de prière avec un peuple blessé. Pour cette femme qui connaît plusieurs congrégations missionnaires là-bas, c’est un mouvement naturel. "J’ai décidé de chercher des sponsors, j’ai proposé ça à ma famille, ma congrégation (le Sacré Cœur de Marie), aux autres sœurs..." Sœur Marie-Dominique récolte 2000 €, qui seront intégralement donnés à des congrégations religieuses d’Haiti ou aux scouts qui viennent en aide aux sinistrés.

Un peu d'entraînement
Avec un départ dans moins d’une semaine, les pèlerins mettent la main aux derniers préparatifs. "J’ai acheté les chaussures qu’il faut, je marche avec deux fois par jours pour m’entraîner un peu", assure ainsi Sœur Marie-Dominique Treacy. "J’ai fait les 18 km de l’inauguration du chemin de Cambrai à Honnecourt". Durant la marche, les pèlerins feront des étapes de 25 km, voire 30 sur le dernier tronçon. "Nous seront rodés à ce moment". Ils commencent pourtant par franchir les Pyrénées, en plein mois de juillet. Mais la trentaine de pèlerins, qui ont pour la plupart entre 50 et 70 ans, s'est rapidement mis d’accord : "départ avant le jour, on espère se mettre en marche bien avant le petit déjeuner pour faire le gros du chemin quand il fait frais". Tous les pèlerins, qui se sont déjà rencontrés trois fois pour des marches ou pour recevoir les consignes, font preuve d’une belle motivation. "Certains ont déjà marché vers Saint Jacques, ils nous rassurent". Sur le chemin, une voiture transporte la nourriture et pour le coucher, Sœur Marie-Dominique a opté pour l’hôtel (les pèlerins ont le choix entre hôtel et camping). Elle ne se voyait pas monter sa tente après une journée de marche. Dans le sac, elle prévoit "les choses essentielles, cartes de santé, bricoles pour le soin des pieds..." Il faudra être en forme pour l’arrivée à Saint Jacques, prévue pour le 24 août !
Les pèlerins prennent le départ le 16 à 20 h à la gare de Douai.

Publié dans la Croix du Nord, le 9 juillet 2010

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