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02/07/2014

Quand c'est une femme, c'est moins grave?

Remarque grinçante et sarcastique au sujet d'un triste fait divers : un enfant de 9 ans reçoit des lettres d'amour, simple rappel à la loi !

Amour fou pour d'un enfant de 9 ans...

La maman du jeune enfant à qui étaient destinées une vingtaine de lettres d'amour a témoigné: "Ces lettres lui parlait d’amour (...). Aujourd’hui il a réussi à avouer qu’il lui avait été effectivement proposé de coucher avec lui, mais on ne sait pas s’il y a eu plus. Notre fils a été brisé". Dans ces lettres étaient évoqués des baisers échangés, des rendez-vous sur un chemin proche de la maison des parents.

Les déclarations ci-dessus, qu'on pouvait lire dans la presse récemment, ont toutes été remaniées au profit d'une forme passive gommant l'identité du suspect. Il s'agit d'une analyse un peu grinçante je le concède, prenez-le néanmoins comme un exercice de décryptage de l'actualité purement technique...

Reliez les différentes propositions et entourez celle qui s'applique à un cas d'actualité récent:


A) Curé de la paroisse... 
 

1) la personne concernée a fait l'objet d'un simple rappel à la loi au vu du dossier et des déclarations.

B) Jeune femme employée par la mairie...

  2) la personne concernée a été mise en garde à vue sur le champs. Le Premier Ministre Manuel Valls a déclaré...
C) Homme sans particularité...

  3) une enquête a été ouverte suite à la plainte des parents.

La bonne réponse est B1 (torpilleur coulé!)

Les réponses 2 ou 3, quelle que soit l'identité de la personne concernée (les actes reprochés sont aussi graves quel qu'en soit le responsable), m'auraient moins interpellée.

Ce petit tableau (ouiiiii c'est grinçant je sais je l'ai déjà reconnu) laisse penser qu'il y a comme qui dirait deux poids deux mesures: la pédophilie, quand ça vient d'une femme, c'est moins grave?

Publié dans Mortuus Ridendo Suum, Société | Commentaires (0) |  Facebook | | | Isabelle

St Paul 20 : Conclusion partielle...

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La femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu'il vit ; mais si le mari meurt, elle est libre d'épouser qui elle veut, dans le Seigneur seulement. Elle sera pourtant plus heureuse, à mon sens, si elle reste comme elle est. Et je pense bien, moi aussi, avoir l'Esprit de Dieu. (1 Co 7, 39-40)


Les deux derniers versets résument la pensée de Saint Paul, rappelant dans un premier temps l'indissolubilité d'un mariage prononcé dans le Seigneur, et l'idée que ne pas se remarier (ici en cas de veuvage) permet plus surement d'accéder au bonheur (1Co 7, 39-40). Saint Paul achève en légitimant sa parole – parfois contestée en temps qu'apôtre – ainsi qu'il l'a déjà fait au verset 25 : "et je pense bien, moi aussi, avoir l'Esprit de Dieu". 

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Il est essentiel de rappeler que Saint Paul, lorsqu'il écrit aux Corinthiens, écrit dans un contexte très particulier.

- D'une part en raison des cultes de fécondité, liés à une forme de prostitution particulière – cela sans doute accentué par le fait que Corinthe est un port important et donc un lieu de débauche.

- D'autre part en raison d'un contexte extrêmement défavorable aux chrétiens dans d'autres parties du monde, et potentiellement à Corinthe également : minoritaires ici, persécutés en Syrie au Nigeria au Vietnam en 2014 à Rome au premier siècle.

- Enfin dans un contexte où les chrétiens attendent la venue définitive du Christ dans sa gloire pour demain (ou après-demain en cas de grève SNCF).

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