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09/02/2009

Harry Potter, English teacher

beedle le barde.jpgShe does not any more need to follow the boring English course at school, so that is what she says.

Benedicte, 17, read Harry Potter since the release of “The Order of the Phoenix” in June 2003. Like other fans, Benedicte knows everything about the Tales of Beddle the Bard, last novels of J.K. Rowling, thanks to the Net. “I’ve found it on a Website, and I read it… five months ago I think ?” she says. As for the other books : “I could not wait, I just wanted to know what was going to happen !

 

They want to know what next, several months before the release of the French version: that is the first reason why French people, sometimes early in their teens, decide to improve their English. Publishers quickly understood the commercial opportunity beneath this phenomenon: the website harrydico.net proposes a list of different dictionaries such as Le Potter & Collins. This dictionary contains more than 1500 of the most important names of Harry Potter's universe. “It's very useful, because I didn't know the meanings of such words as “broomstick” or “owl”, or the invented names “muggle”, “therstrals”, etc.” explains Gregoire, 18. He continues : “when I read the last book, I didn't need any more to use a dictionary. I could read currently in English !

There is an other motivation, that can explain the success of the English books. A story written for children and teenager is a good key to open the door of foreign language. The wealth of the vocabulary improves from volume to volume, allowing the French readers to progress without any trouble. “I was hopeless in English when I was fifteen", explains Benjamin, now in his last year of “Sciences Po”. “When I told my teacher : I want to work in the diplomatic area, he just laughed at me. Everybody around me was reading Harry Potter. I just took it...” The idea of Benjamin succeeded. “I must admit that I did not understand much. But after two, three, four hundred pages, you always begin to understand”.

"I really enjoy the French characters of the books. They have such a strong accent that now I pay much more attention when I speak !” declares Virginie. JK Rowling has taught the intricacies of French to young english people before succeeding as an author. It is not so surprising if she now teaches English to young French !

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08/02/2009

Roswell, les deux filons d'X-Files

roswell.jpgUne seule histoire, presqu'aussi connue aux Etats-Unis que le retour probable d'Elvis Presley, est à la source de la série X-Files. La série s'inspire effectivement autant de l'affaire que de ses conséquences sur l'American Spirit.

 

Les questions ont véritablement commencé à se poser aux Etats-Unis après un événement étrange au sujet duquel tous les éclaircissements n'ont pas été apportés, et au sujet de laquelle Edgar J. Roosevelt, le patron du FBI et son inventeur, ne put jamais à son désespoir faire toute la lumière. Cette affaire est la première des affaires non classées et c'est par elle que tout débute : le crash d’un appareil non identifié dans la région de Roswell aux Etats-Unis, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1947. Curieusement, certains américains n’ont jamais cessé de croire qu’il s’agissait d’un OVNI.

 

Ce que l'on nomme aujourd'hui l'affaire Roswell a alimenté bon nombre de suppositions. La Mythologie d'X-files (c’est à dire l'histoire récurrente à laquelle est consacrée plusieurs épisodes dans chaque saison) est bâtie entièrement sur cette affaire. Nous pouvons résumer grossièrement en deux points les fondations de la Mythologie, qui se trouvent entièrement contenus dans l’affaire Roswell :

 

- L'existence d'une vie extraterrestre. C'est aussi la quête, le Saint Graal de l'agent Fox Mulder, dont la sœur,  pense t-il, a été enlevée par des petits hommes verts. Les petits hommes en question sont en fait grands et gris. Et ce ne sont pas des hommes. L'affaire est classique : ils viendraient sur Terre pour coloniser la planète de la manière la moins pacifique qu'il soit.

 

- La conspiration. Ce thème est cher au cœur de tous les américains. Les men in black rodent, il sont parmi nous. La CIA inspire le mystère. L'armée, qui fait confiance au secteur privé pour externaliser certaines taches, inquiète. Les grands lobbies sont des groupes de pressions parfois occultes qui font peur. Et enfin, et surtout, la confiance des américains dans le gouvernement est toute relative : "government denies knowledge".

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07/02/2009

I want to believe

I want to believe.jpgYes, we can ! Le dernier film inspiré de la série X-Files, qui s’est donné pour titre le fameux mot d’ordre de Mulder, n’est pourtant guère convaincant. Oublions ce navet et revenons je vous prie à la série originelle, celle d’avant le Péché, celle d’avant la saison 8.

 

"Les américains sont de grands enfants, ils sont prêts à croire même en des théories farfelues : à preuve le nombre de sectes aux Etats-Unis, que la législation libérale en matière de religion favorise sans le vouloir". Voilà une opinion exprimée ce matin par un ami. Encore est-il que seule une minorité est concerné par ce phénomène. J.R.R. Tolkien, qui s'y connaissait en terme d'histoires biscornues, a écrit un jour : "(...) à mon avis on ne doit pas associer spécialement le conte de fées aux enfants". Sans doute pourrait-on dire la même chose de la science-fiction. On va même plus loin, prétendant parfois que ces films ne sont pas faits pour les enfants. La science-fiction, plus que le conte de fées ou ce qu'on appelle aujourd'hui la fantasy et qui y ressemble beaucoup, à un accent, une apparence de véracité, tant et si bien que certains tordus finissent par y croire avant de rejoindre une secte ufologique. Lorsque nous entendons une histoire, nous lions un pacte avec le narrateur : tant qu'il nous racontera son histoire, nous acceptons de prendre au mot tout ce qu'il nous dit, comme si c'était vrai. Ce pacte dans les anciens contes de fées était signé par le traditionnel "il était une fois" ; le générique d’X-Files nous en tient lieu – d’où son importance.

 

La science-fiction va plus loin que le simple pacte. Tout est fait pour que l'auditeur y croie vraiment. Des événements réels sont utilisés, et surtout il n'existe aucune frontière entre les deux mondes. Pas de Terre du milieu, pas de Pays Imaginaire, même pas de galaxie lointaine, très lointaine. "La limite entre la science et la science-fiction n'existe plus", avoue Kritschgau à Mulder au début de la saison six. Et c'est vrai. Où commence la science-fiction ? Où commence l'impossible ? L'existence des extraterrestres relève t-elle de notre imagination ou d'une possibilité réelle ? Pourquoi, si l'on ne le supposait pas, le gouvernement américain aurait envoyé dans l'espace, hors de notre système solaire, dans un voyage sans retour, une sonde spatiale contenant des indications sur l'existence d'une vie intelligente sur Terre ? Voyager  est suffisamment loin à présent pour que nous n'en entendions plus parler... Et si un message, une réponse, nous parvenait ? Ou s'arrête l'imagination, ou commencent les suppositions ?

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06/02/2009

A la recherche d’un vaccin contre l’antiaméricanisme.

drapeau américain.JPGL'antiaméricanisme, qui connaît un regain de virulence en France à chaque élection républicaine[1], est fondé sur l'impression que les Etats-Unis ont comme ambition de répandre partout où ils peuvent leur American way of life.

 

La politique extérieure des USA est en effet une succession de phases d'isolationnisme d'ouverture, dont la plus brutale vient après 1945. Les GIs avaient posé les jalons en échangeant avec les français libérés quelques bonnes bouteilles contre la boisson pétillante qu'on leur donnait dans leurs rations : le coca cola. La consommation était le meilleur moyen de diffuser l'American way of life. Un élément fut décisif dans cette diffusion : le Cinéma hollywoodien. Une véritable usine à identité américaine, un gigantesque moyen de publicité pour les chewing-gum, les jeans, le rock’n’roll, les cow-boys et les indiens. Léon Blum n'est pas seulement l'homme du Front Populaire et des congés payés. Il fut aussi le signataire[2] des accords qui, dans la période de la reconstruction, conditionnèrent l'aide américaine à l'ouverture des salles de cinéma françaises aux productions hollywoodiennes. Léon Blum ne signait pas : il abdiquait.

 

Alors qu’en 1953, plus de 40% des américains possèdent la télévision, il faut attendre 1966 pour que plus d'un français sur deux soient équipés du petit écran ! Inutile de dire que les programmes américains avaient une longueur d'avance. Leur diversité, au début des années cinquante, était déjà impressionnante : jeux, informations, séries calquées sur les westerns, enquêtes policières... Il était plus facile et moins cher pour les pays à la traîne de récupérer et traduire lesdites émissions. Pour le plus grand bonheur des dirigeants qui savaient à quel point ces émissions véhiculaient les valeurs, goûts et habitudes qu'ils voulaient voir diffuser. Et bien malgré ces opérations publicitaires, nous ne sommes pas devenus américains. Nous regardons sans comprendre. Trop gaulois dans notre tête, nous confondons Bush et César. Nous sommes allergiques aux américains ; seuls ceux qui pensent comme des français[3] trouvent grâce à nos yeux. Il nous faut une arme contre ce choc invisible des cultures. Saisissons nous de l’esprit américain, et nous aurons un vaccin contre notre intolérance.

 

Quel autre moyen pour chercher à saisir l'esprit américain que d'étudier en long, en large et en travers une série américaine ? Affaire non classée ! X-files est, à mon humble avis, une clé pour pénétrer cet univers illogique. Plusieurs raisons à ce choix : premièrement, le succès de la série. Deuxièmement, son sujet : pourquoi ne pas chercher à résoudre notre affaire non classée en travaillant sur les affaires non classées, créant ainsi un lien magique entre notre étude et le service du FBI relégué au sous-sol ? Avouez que l'occasion était tentante. Troisièmement, mon expérience personnelle m'a montré qu'une connaissance assez approfondie de la série permettait de s’approprier l'esprit américain. Les moyens pour y parvenir sortent de l'ordinaire ; c'est normal. Bienvenue au royaume des amateurs d'ovnis et de fantômes, bienvenu aux affaires non classées. Après tout, ne chassons-nous pas un esprit ?



[1] Le si démocrate Barack Obama n’a pourtant rien fait pour être aimé par les français !

[2] Avec James Francis Byrnes, secrétaire d’Etat sous Truman.

[3] L’un d’entre eux viendrait d’être élu président des Etats-Unis. Le compte à rebours avant déception totale a commencé.

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05/02/2009

Le SCAM Africain

Wikipedia appelle ça le "scam 419", ou la "fraude nigérianne", d'après le numéro de l'article du code nigérian sanctionnant ce type de fraude. Ces fraudeurs (scam signifie fraude) opèrent de fait dans le monde entier ; mais les messages venant d'Afrique sont extrêmement nombreux dans nos boites mails.

Le message est toujours le même :

'Je m'appelle untel, pour une raison x ou y je cherche à envoyer de l'argent sur votre compte (souvent, c'est pour le récupérer après), j'ai beaucoup prié pour tomber sur quelqu'un d'honnête (là, il essaie de vous avoir au sentiment), je suis dans une situation très difficile, et veuillez envoyer de l'argent liquide (western union ou autre) pour payer les frais du virement, du gardiennage (ou de n'importe quoi, pourvu que vous m'envoyiez des sous ;-) parce que l'argent que je veux virer est sur un compte bloqué dans telle ou telle banque africaine."

Naturellement, une fois après avoir naïvement envoyé les sous, vous en perdez la trace et ne recevez plus de nouvelles de votre scameur. L'arnaque est connue. On vous déconseillera fort de mener de plus amples investigations; vous y risqueriez plus que de l'argent. Ces arnaqueurs agissent souvent en bandes organisées, parfois sur le territoire français, et certains y ont laissé leur peau.

Comitragique

Dieu merci, la plupart des internautes sont maintenant prévenus et vaccinés contre ce type d'arnaque qui pourrissent les boites mails - on n'appelle pas ça "pourriel" pour rien. Après un bon fou rire, on songe cruellement au crétin naïf, avide (car presque toujours, on nous propose un pourcentage) ou trop pressé de venir en aide à son prochain, qui s'est fait avoir. Comme un vieux blanc épouse une jeune black qui n'a pas d'autres intentions que de divorcer sitôt la nationalité et la promesse d'une pension en poche.

Il m'est arrivé, selon l'humeur, d'en rire ou de m'en inquiéter. Il m'est arrivé de me demander ce qu'il arriverait si je prolongeais la farce, cherchant à en savoir plus. Il existe des chasseurs de scam 419 dans le monde, nouveaux chasseurs de primes, traquant les outlaws modernes de ce Far-West qu'est la planête Internet.

Mais hier soir, place à la consternation ! Car le message, en tout point semblable à ces grands-frères et soeurs, ne vient pas d'un mystérieux inconnu, mais d'une connaissance que je tenais au dessus de tous soupçons. Consternation ! Car apprendre que cette personne est malhonnête (ce qui ne m'étonnerait en rien) n'est rien comparé à la pensée qu'il me prend pour une imbécile !

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