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19/04/2015

Minute geek : le chant des Oods

Minute_Geek_2015-04-21.jpg

Cette Minute Geek est dédiée à Anne "Dauphin", responsable, si ce n'est coupable, de ma dépravation actuelle.

Elle est également dédiée à tous mes anciens professeurs de latin, ainsi que ceux qui luttent pour la défense de cette langue magnifique que l'on voudrait bannir de nos écoles.

C'est donc une Minute Geek MILITANTE (et très sérieuse).

Je rappelle que Doctor Who est une série éducative.

Je m'occuperais de Vale Decem quand je me serais remise du syndrome de stress post traumatique qui a suivi la première audition de cette chanson.

Ce n'est probablement pas une date que l'Histoire retiendra, mais j'en fais une occasion d'améliorer la culture générale de chacun.

Le 19 avril 2008 sort sur les écrans télé britannique un épisode de Doctor Who appelé "Planet of the Ood", qui raconte comment le Docteur libère de l'esclavage des humains une race pacifique, les oods (en mode elfe de maison extra-terrestre).

Les oods ne parlent pas. Ils chantent par télépathie. Ce chant intitulé "Song of Captivity and Freedom" a rencontré pas mal de succès. Mais les paroles sont en latin*, et je ne les ai pas encore trouvées retranscrites sans fautes et avec références (oui, même http://tardis.wikia.com/ dit de la merde).

Donc voilà :

Première partie (Song of Captivity)

Cum tacent, clamant
Serva me, servatote.

Deuxième partie (Song of Freedom)

Dum inter homines sumus, colamus humanitatem
Cum tacent, clamant...

Ces phrases latines ne sortent pas de nulle part !

Cum tacent, clamant : Alors qu'ils sont silencieux, ils crient / while they are silent, they are screaming. (Ciceron dans  In Catilinam)

Serva me, servato te : sauve[sers]-moi, je te sauverais[servirais] / save me, I will save you (dérivé de la formule de Pétrone serva me, servabo te, sauf que le deuxième verbe est à l'impératif futur et plus à l'indicatif futur).

Dum inter homines sumus, colamus humanitatem : tant que nous nous trouvons parmi les hommes, respectons l'humanité / so long as we live along humans, let us cherish humanity (Sénèque dans De Ira)

La musique du chant des Oods a été composée par Murray Gold, à qui nous devons la BO de la seconde série de Docteur Who.

--

* Le Tardis traduit habituellement aux voyageurs qui l'empruntent les langues étrangères ou extra-terrestres des lieux qu'ils visitent. Mais ici, le latin lui semblait mieux retranscrire le caractère classique du chant. Si vous ignorez ce qu'est un Tardis, que vous n'en avez rien à cirer, et que vous êtes français, je vous présente mes excuses et vous assure qu'il y a aussi des rubriques que vous pourriez trouver sérieuses sur ce blog.

14/04/2015

Loi de Renseignement - Valls en prof de collège vicieux.

Mai 2013

"Comme j'aimerais coller toute cette classe d'un seul coup. Enfin, quand je dis toute, surtout ces petits enfoirés au dernier rang qui passent leur temps à me faire remarquer que mon cours est vraiment merdique et que je ne connais rien à la matière que j'enseigne. Légalement, je ne peux pas les saquer sans raison, non ? Même si je l'ai fait la semaine dernière. Et celle d'avant. Enfin une fois ça passe, deux fois, ça lasse...

Inutile de me prendre la tête. Un de ces petits cons va bien finir par déconner, et alors, paf ! Action, réaction. Merde, ils la ferment aujourd'hui... Bah, je n'ai qu'à attendre des autres une réaction suffisamment insolente pour justifier la colle générale."

- Interro écrite ! Ceux qui n'ont pas la moyenne seront collés.

11 janvier 2015

- Connard ! Enfoiré ! Fils de p***, je vais te buter ta race !!!

"... Bingo !"

grincheuxsastenir.jpg

(grincheux s'abstenir)

 

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01/04/2015

Les vampires, exclus du don du sang ?

lunesang.jpgConsidéré comme "population à risque", les vampires n'ont toujours pas la possibilité de donner leur sang.

Une pétition a été lancée à l'occasion de la "lune de sang", une fête importante pour la communauté vampire. Spike*, son auteur, explique : "je veux rendre ce qu'on m'a donné, il m'a toujours apparu que ce n'était que justice". Angel, quant à lui, y verrait "une forme de rédemption".

"On ne devrait même pas nous demander si on est vampire ou pas, ça ne regarde que nous, c'est comme si on vous demandait si vous étiez noir ou blanc avant d'ouvrir un compte en banque", dénonce Jerry, qui lutte contre la stigmatisation. D'autant plus que les vampires aussi, sortent couvert, surtout par beau temps. D'ailleurs, les entreprises bios ont le vent en poupe: "Promouvoir une alimentation saine pour une éco-responsabilité", annonce BioBlood&Co sur son site.

Malheureusement, les vampires sont considérés dans tous les pays comme une population à risque. En cause, leur mode d'alimentation très particulier. "De toute façon il ne reste que très peu de vampires de nos jours", expliquait notre expert scientifique, le Dr Henry Castafolte à notre reporter. "Pour la plupart ils sont morts du Sida dans les années 80", explique-t-il, "en matière de suceur de sang, vous devriez plutôt vous inquiéter des moustiques ; eux n'ont pas besoin d'invitation pour entrer".

Le président du collectif, en déplacement dans les Balkans, a bien voulu répondre au téléphone : "plus personne ne nous prend au sérieux depuis que les gens racontent qu'on brille au soleil", s'est agacé le Comte D. qui assure s'être "occupé" récemment de la responsable de cette rumeur "sans fondement". "C'est pour ça que nos revendications ne sont pas entendues", a-t-il conclu.

Espérons que leur cause sera entendue.

*Dans l'intérêt de nos correspondants, tous les prénoms ont été modifiés

Attention, cet article est un hoax qui n'a d'autre but que de faire rigoler un bon coup.

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Une matrice pour les personnes dépendantes ?

Exercice de traduction : soyez indulgent !

matrix_titre_affiche.jpgL'expérience est australienne et pourrait bien porter ses fruits. Deux personnes ont été placées dans un "sommeil contrôlé" pendant trois minutes. Connectés à un ordinateur appelé "Générateur de Réalité Alternative", les huit testeurs ont fait l'expérience d'une "réalité alternative", dans laquelle ils pouvaient de nouveau marcher, parler, interagir avec un certain nombre d'éléments.

"Pour l'instant nous n'en sommes pas encore à vous faire voyager en Terre du Milieu", explique le Professeur Morphuse, qui a dirigé l'opération. "Durant ces trois minutes, les testeurs ont simplement pu envoyer une balle de golfe dans un trou, le tout dans un décor en 3D très basique, tant au niveau des couleurs que de la définition".

Pour "brancher" les huit testeurs à ce programme, l'équipe a utilisé la technologie des prothèses visuelles développée il y a quelques années : la base de la prothèse est une paire de lunettes sur laquelle sont montés une caméra vidéo et un capteur de distance. Le tout retransmet les informations à un ordinateur porté en bandoulière, qui retraite les images en accentuant les contours des objets, avant de les renvoyer à la personne équipée, par l'intermédiaire d'électrodes fichées dans son cortex.

Au départ, ces prothèses n'agissent que sur la vue et ne retranscrivent que la réalité. L'équipe du professeur Morphuse a utilisée cette technologie comme base pour développer d'autres électrodes, qui agissent sur d'autres parties du cerveau humain, et transmettent différentes images et sensations.

Au final, si l'expérience s'est révélée concluante, la qualité très faible encore des images et des sons ne permet pas d'espérer créer une "matrice" aussi évoluée que celle du célèbre film Matrix. D'autre part, explique le professeur Morphuse, "il est hors de question de développer une technologie de simulation de réalité pour la mettre au service du grand public". Pour le professeur Morphuse, cet outil ne devrait être proposé qu'aux personnes en fin de vie, grabataires, en grande dépendance, qui sont déjà, de fait, coupées de la réalité. "Cela présenterait une alternative à certains types d'euthanasie, et deviendrait un équipement indispensable de tout service de soin palliatif", argumente le Professeur.

Tout le monde ne partage pas cet enthousiasme.

Le lièvre a été levé sur le blog de "Spooky Fox", un ancien agent du FBI. "Cette technologie ne peut pas être entièrement humaine. Ils sont parmi nous sans autre but que de nous contrôler. Dans un siècle, nous ne serons plus que des larves connectées à des ordinateurs. Ne faites confiance à personne". John Smith, un des consultants de l'UNIT (United Nations Intelligence Taskforce) mandaté pour enquêter sur cette expérience, n'a pas voulu répondu à cette accusation mais n'avait pas l'air très enthousiaste : "Bien-sûr, tout le monde rêverait de jouer vraiment au Quidditch, de piloter le Faucon Millénium, de marcher sur la Lune ou de rencontrer Shakespeare. Mais la simulation de réalité présente beaucoup de risques éthiques. La plus grande aventure n'est-elle pas de vivre sur Terre, et avec son temps ?"

Pour lire l'article dans sa version originelle, c'est ici !

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